Mercredi soir, aux alentours de 21 heures, Djamel K., un Bruxellois d’origine algérienne âgé de 38 ans, a été exécuté au volant de sa voiture alors qu’il était arrêté à un feu rouge sur l’avenue de Tervueren, à Woluwe-Saint-Pierre. Selon les témoins de la scène, le tireur est sorti d’une autre voiture qui suivait celle de la victime avant de la fusiller à l’aide d’un fusil d’assaut. Djamel K. n’a eu aucune chance de survie.
Lorsque les secours, composés d’une ambulance et d’un SMUR, sont arrivés sur les lieux, ils n’ont pu que constater le décès de la victime après une tentative de réanimation infructueuse. Le corps de Djamel K. a été recouvert d’un drap blanc tandis que la police a installé des panneaux pour cacher la scène du crime. Les enquêteurs de la PJF ont trouvé sur place pas moins de 8 douilles de calibre 7.62.
Djamel K. laisse derrière lui une femme et trois enfants en bas âge. Sa famille en Algérie, notamment son grand frère et son père à Tiaret, ont été informés de sa mort. Ils ont expliqué que Djamel K. était arrivé en Belgique en 2009 sans papiers et avait été arrêté pour vol alimentaire. Après avoir purgé une peine de trois mois de prison, il ne s’est plus jamais fait connaître des autorités judiciaires. Il avait par la suite épousé une Marocaine et avait eu trois enfants avec elle.
Selon sa femme, l’assassin de Djamel K. serait un ancien ami algérien originaire d’Oran. Les deux hommes se seraient disputés pour une raison inconnue et cet ami serait aujourd’hui l’unique ennemi connu de Djamel K. Sa famille en Algérie trouve le comportement de cet ami curieux, car il ne fait comme si rien ne s’était passé.
Mort de Djamel : une enquête pour assassinat en cours
Le parquet de Bruxelles a confirmé qu’une enquête pour assassinat a été ouverte après le meurtre de Djamel K. La police a été appelée sur les lieux après que plusieurs témoins ont signalé la présence d’un deuxième véhicule impliqué et des coups de feu tirés. Les premiers devoirs d’enquête, tels que l’audition des témoins, l’enquête caméra et l’intervention du laboratoire scientifique de la police judiciaire fédérale, ont été ordonnés par le substitut du procureur du Roi.
Une juge d’instruction a été requise pour l’enquête et est descendue sur les lieux avec le parquet, le médecin légiste et l’expert balistique. Un périmètre d’exclusion judiciaire a également été mis en place pour préserver les traces utiles à l’enquête.
Le parquet de Bruxelles a déclaré que l’enquête se poursuivait et qu’il ne ferait pas d’autres commentaires sur l’affaire pour le moment. Les enquête