Aissa Belhadi, président du parti politique « Al Hokm Al Rachid », revient sur son discours prononcé dans le cadre des législatives qui a choqué les Algériens. L’homme politique, qui est loin d’avoir regretté quoi que ce soit, a tenté d’expliquer que son discours était marqué par l’élégance, et que l’expression « Fraises selectionnées », qu’il ne fallait pas prendre toute seule, est juste un épisode d’un tout.
Le président du parti politique dont la liste des candidats pour les législatives a fait fureur dans les réseaux sociaux, a expliqué que le parti s’est présenté pour ses législatives, et qu’il a proposé aux électeurs « des candidats et des candidates qui font partie de l’élite de la société Algérienne ».
D’un parlement de « Coiffeuses » à un parlement de « Fraises »
Aissa Belhadi a rappelé que l’ancien parlement était qualifié de « parlement de coiffeuses », avant qu’il ne saute au fait que les candidates de son parti, qu’il avait qualifié de « fraises sélectionnées », ont essuyé plusieurs attaques de certains qui trouvaient qu’elles sont plus des mannequins que des candidates sérieuses pour les législatives.
Cet homme politique, juge que son propre discours était « élégant », et qu’il ne manquait en rien de respect à la femme Algérienne, mais au contraire, « ça lui apportait une valeur ajoutée ». Aissa Blehadi s’est également attardé sur le fait que son discours ne contenait rien d’insultant envers les valeurs religieuses.
« Hier on disait le parlement des coiffeuses, aujourd’hui on dit le parlement des beautés », cela est un pas en avant selon Aissa Blhadi qui explique « qu’il ne faut pas s’arrêter à l’image », mais que les belles photos des candidates doivent pousser les citoyens à « s’intéresser au discours », « dans un esprit tout démocratique », ajoute-t-il en souriant.
« Nos candidates ne sont pas des mannequins« , a martelé Aissa Belhadi, « Si elles sont belles, cela est un don de Dieu », « Dieu est beau et il aime la beauté » a-t-il dit, en souriant encore. Pour répondre à ses détracteurs, Belhadi déclare qu’il ne milite, en fin de compte, que pour la gloire de l’Algérie.