Considéré comme l’un des meilleurs Algériens évoluant en Europe, si ce n’est le meilleur, Nadir Belhadj était promu à un bel avenir avec la possibilité de donner un nouvel élan à sa carrière, en signant dans un grand club juste après e Mondial.
Mais contre toute attente, il vient de surprendre tout son monde en allant signer dans le faible championnat du Qatar au sein de la formation d’Al-Sadd pour deux saisons.
Si son club de Portsmouth, endetté jusqu’au cou, réalise une belle opération en renflouant ses caisses, on ne peut pas dire autant du joueur, qui risque de donner un coup d’arrêt définitif à sa carrière.
En effet, en acceptant de jouer dans un championnat réputé pour être le tombeau des joueurs, le défenseur le plus offensif des Verts a privilégié tout, sauf le challenge sportif.
Et dans ce sens, il est utile de rappeler la confidence faite par l’ex-international français, Franck Lebœuf sur la chaîne de télévision TF1, lorsqu’il jouait justement dans le championnat du Qatar. «A présent, je peux passer plus de temps auprès de ma famille, faire du shopping et même passer inaperçu. Pour les entraînements, ils se déroulent la nuit et je peux vous dire que je prends du plaisir de mon temps», dira-t-il notamment.
Alors affirmer sur le site du club que le championnat renferme de grands joueurs, il y a un pas à ne pas franchir. Mais ce qui a surpris le plus les Algériens, les spécialistes et aussi les sportifs en général, c’est le manque d’ambition du joueur, qui a privilégié l’argent au détriment du challenge sportif.
Et que Nadir Belhadj se vante même d’avoir choisi, de son propre chef, sa destination, est encore plus grave. Par contre, ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que tous les joueurs qui sont passés par le championnat du Golfe, en général, n’ont jamais pu retrouver le niveau initial.
Le plus souvent ils finissent par mettre fin à leur carrière et les exemples ne manquent pas.
Pourtant à 28 ans, Nadir Belhadj ne manquait de sollicitations.
Déjà l’année dernière, on avait évoqué le nom du grand FC Barcelone qui s’intéressait au latéral algérien. Il y avait aussi d’autres clubs, à l’image de l’AS Rome, de La Lazio et de West Ham cette saison. Mais en bon dribbleur qu’il est, Nadir Belhadj a préféré les dollars du club qatari d’Al-Sadd.
Un transfert que beaucoup d’Algériens n’arrivent toujours à expliquer, à l’image du commentaire de cet internaute qui écrivait : «Trik sadd tedi matrad».
A méditer !
Farouk B.