La fédération algérienne de football ne va pas répondre à Djamel Belmadi, malgré sa menace de saisir la FIFA. Visiblement, c’est cette dernière qui devrait trancher sur le contentieux.
Aucun contact n’existe entre la fédération algérienne de football et Djamel Belmadi depuis presque un mois déjà, soit depuis le retour de l’équipe d’Algérie de la Côte d’Ivoire. Les deux parties se sont contentées d’échanger deux courriers recommandés, ni plus ni moins. Alors qu’un nouveau sélectionneur sera bientôt nommé, le divorce entre la FAF et Belmadi n’est toujours pas acté.
Il y a une dizaine de jours, la FAF a adressé une notification à Belmadi, l’invitant à revenir à Alger pour poursuivre les négociations pour une séparation à l’amiable. Mais le désormais ex-sélectionneur national a fait une réaction inattendue. En effet, il a exigé la totalité de ses salaires jusqu’à la fin de son contrat, qui expirera en 2026, pour quitter son poste. Pis encore, il a lancé un ultimatum de huit jours à l’instance fédérale, avant de saisir la FIFA.
La FAF ne va pas céder
Malgré la menace de Djamel Belmadi, la fédération algérienne de football, via son président Walid Sadi, ne va pas céder. Aux dernières informations, elle ne compte absolument pas faire une réponse au concerné et insiste de lui offrir trois mois de salaire comme indemnité, ferme et non négociable.
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Il faut dire que la FAF se projette plutôt sur le dossier du futur sélectionneur. Pour Belmadi, il doit réagir comme bon il lui semble.
Belmadi aura-t-il le courage de porter plainte contre la fédération de son pays à la FIFA ? Les Algériens sont curieux de connaitre la suite de feuilletant. Mais, visiblement, c’est la première instance internationale qui devrait trancher sur le contentieux.