Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, Djamel Belmadi n’a pas encore résilié son contrat avec la fédération algérienne de football. L’entrevue avec Walid Sadi, prévue hier soir, n’a pas eu lieu. Le coach aurait plié bagages pour quitter l’Algérie vers son domicile au Qatar.
L’avenir de Djamel Belmadi à la tête de la sélection national est le sujet qui fait toujours l’actualité, que ce soit sur les réseaux ou sur les différents médias algériens et internationaux. Comme tout le monde le sait, Belmadi a annoncé sa démission aux joueurs dans le vestiaire après la défaite face à la Mauritanie (0-1), synonyme de l’élimination des Verts de la CAN-2023. Le lendemain, le président de la fédération algérienne de football, Walid Sadi, a annoncé avoir trouvé un accord avec le driver des Verts pour une séparation à l’amiable (Pour une indemnité de 2 mois, ndlr).
Mais jusqu’au moment où nous mettons sous presse, aucun accord n’a été trouvé entre les deux parties pour une séparation à l’amiable. Certes, le sélectionneur national devait acter son départ une fois de retour à Alger. Mais selon des indiscrétions, il n’aurait pas apprécié la sortie de Sadi, qui a annoncé le départ de Belmadi sur son compte twitter avant même de s’assoir autour d’une table pour poursuivre les négociations pour une séparation à l’amiable. Ce serait la raison pour laquelle le concerné compte lui mener la vie dure pour résilier son contrat.
Sadi-Belmadi, l’entrevue d’hier n’a pas eu lieu
Walid Sadi devait rencontrer hier Djamel Belmadi. Mais selon plusieurs médias algériens, cette entrevue n’a pas eu lieu.
« Nos informations parlent d’un président présent dans son bureau depuis la matinée. Il caressait l’espoir de voir débarquer Belmadi à Dely Ibrahim. Au même moment, ce dernier était à Sidi Moussa en train d’attendre de même […] Sadi a attendu jusqu’à 22h avant de prendre sa voiture et quitter les lieux ». Rapporte le média algérien spécialisé « Compétition ».
Selon la même source, Belmadi aurait plié bagages pour regagner son domicile à Doha, au Qatar. Visiblement, le divorce est encore loin d’être acté. Ce qui prendrait la sélection nationale en otage.
Côté FAF, motus et bouche cousue. Au moment où les rumeurs, les « facks news » et les spéculations vont bon train, la première instance du football algérien tarde toujours à publier un communiqué pour éclaircir l’opinion public et mettre ainsi les points sur les i. Affaire à suivre…