Comme prévu, le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a animé ce matin un workshop à l’université d’Alger 3 de Dely Brahim. Il revient sur les facteurs de réussite lors de sa première année à la tête des Verts.
Nommé sélectionneur national le 2 août 2018, Djamel Belmadi est à la tête des Verts depuis cinq ans déjà. Sa première année fut une totale réussite, faut-il le dire. En effet, il s’était frayé un chemin vers la gloire, en menant la sélection nationale à remporter la CAN-2019 en Égypte, après 29 ans de disette. Mieux encore, il a réalisé une série impressionnante de 35 matchs sans défaite. Une première pour un sélectionneur dans l’histoire de l’équipe d’Algérie.
Comme prévu, le driver des Verts a animé un workshop à l’université d’Alger 3 de Dely Brahim, en présence des étudiants et des enseignants sous le thème : « Préparation de la Coupe d’Afrique des nations 2019 & facteurs de réussite ». Et ce, Sur invitation de l’Institut de l’Éducation physique et sportive (IEPS).
Comment Belmadi a métamorphosé la sélection nationale ?
Lors du workshop qu’il a animé, et qui a suscité, en toute logique, un grand intérêt des étudiants, Djamel Belmadi a dévoilé les clés de la réussite lors de sa première année à la tête des Verts, couronnée par une belle consécration africaine au pays des Pharaons.
« Après avoir pris en main la tête de la barre technique de l’équipe nationale, j’étais déterminé à relever le défi. Je ne voulais absolument pas connaitre le même sort que mes prédécesseurs […] avant de parler tactique et de ma philosophie de jeu, j’avais tenu une réunion avec chaque joueur car je voulais connaitre le mal profond de la sélection. Je leur donnais la liberté totale pour s’exprimer. Franchement, j’avais constaté des joueurs traumatisés, dû aux différents échecs de la sélection nationale ». Dira-t-il d’emblée.
Il faut dire que Belmadi a lâché une bombe. En effet, il a révélé qu’une partie de joueurs « contrôlaient la sélection nationale ». Il a aussi vu « un groupe totalement désuni », mais aussi un « certain complexe entre les joueurs locaux et binationaux ».
Le sélectionneur national ajoute que « C’est à partir de là qu’il avait pu déterminer le malaise au sein du groupe. Ce qui m’avait servi beaucoup du bien pour mettre en place ma stratégie […] Je me souviens que lorsque j’avais déclaré qu’on va gagner la CAN en Égypte, c’était un coup de folie. Mais on avait pu bâtir un groupe soudé et surtout instaurer cette culture de victoire dans les esprits des joueurs, notamment dans les matchs à l’extérieur ».