Troisième et dernier jour des épreuves du BEM aujourd’hui. Les candidats vont composer avec les trois dernières épreuves de cette session. Le ministère de l’Education nationale a pris des mesures draconiennes afin d’éviter le scénario de diffusion des sujets sur les réseaux sociaux de l’année dernière. Jusque-là, ces mesures ont abouti puisqu’aucun incident n’a été enregistré durant les deux premiers jours des épreuves. Hier encore, les épreuves se sont déroulées dans des conditions ordinaires.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Les candidats au brevet de l’enseignement moyen vont composer aujourd’hui avec les dernières épreuves. D’ailleurs, les candidats qui ne sont pas concernés par l’épreuve de la langue amazighe qui est programmée dans l’après-midi, vont clôturer la série des épreuves ce matin avec les sujets de français et des sciences naturelles. Tout comme le premier jour, hier, au deuxième jour des épreuves, les choses se sont déroulées normalement et aucun incident n’a été signalé.
Hier, les élèves se sont penchés sur les sujets des mathématiques et d’anglais dans la matinée. Aux environs de midi, les candidats qui se trouvaient encore devant les centres d’examens n’avaient pas l’air déçu.
Le sujet des mathématiques qu’ils craignaient, disaient-ils, était plutôt «abordable». Point de stress sur le visage de ces adolescents qui étaient encore occupés à revoir, entre eux, les réponses du sujet de cet examen. Pour le sujet d’anglais, les candidats interrogés étaient unanimes à dire qu’il était «facile».
Y a-t-il eu publication de sujets sur les réseaux sociaux ? Ces candidats affirment qu’ils n’ont pas eu écho de ça. «Nous ne voulons pas perdre notre temps à chercher s’il y a des sujets publiés pour frauder car nous savons que de toute façon ça sera de faux sujets, mais nous avons fait des corrections de sujets lors de nos révisions avec nos profs», ont expliqué des candidats. En effet, le phénomène de diffusion de sujets sur les réseaux sociaux, qui a entaché les précédentes sessions, ne semble plus être d’actualité cette année. Contrairement à l’année dernière, aucune page prétendant détenir les sujets d’examen n’a été ouverte sur les réseaux sociaux, du moins jusqu’à hier. Même si, à la veille des épreuves, le ministère de l’Education nationale a indiqué que vingt faux sujets ont été diffusés sur facebook.
Une tentative, estime Abdelhakim Belabed, de créer de la confusion chez les candidats. Ce dernier n’a, d’ailleurs, pas manqué de lancer des mises en garde à l’égard de toute personne qui tenterait de publier des sujets d’examens du BEM sur les réseaux sociaux.
Le premier responsable du secteur est ferme à ce sujet et ne compte pas laisser impunie toute tentative de ce genre. Des sanctions sévères, dit-il, seront prononcées à l’égard des auteurs de ces comportements qui perturbent les candidats. Et pour assurer de bonnes conditions à cette session de BEM, des mesures de contrôle draconiennes ont été mises en place.
S. A.