Benabderrahmane : « le dinar n’est pas en cours d’effondrement »

Benabderrahmane : « le dinar n’est pas en cours d’effondrement »

Le ministre des Finances Aymen Benabderrahmane a évoqué ce samedi 13 mars 2021, la question de la dévaluation de la valeur de la monnaie nationale et de la hausse des prix des, qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps.

Intervenant en marge du lancement officiel des services de certification et de signature électronique au Centre international des conférences (CIC), le ministre s’est montré plutôt rassurant quant à ces deux points qui n’ont pas cessé d’alimenter l’actualité ces derniers mois.

Écartant la dévaluation du Dinar algérien, il affirme que celui-ci est plutôt en cours de redressement. « Contrairement à ceux avancent certains affirmant qu’elle est en cours d’effondrement, la monnaie nationale est en cours de redressement », a-t-il, en effet, déclaré à la presse.

Dans sa vision, le premier responsable du secteur des finances en Algérie a ajouté que des grands projets seront lancés prochainement, et cela devra permettre au Dinar de retrouver sa force et sa valeur », d’autant que « la monnaie est le reflet de l’économie ».

Ceci dit, il convient de noter que la monnaie nationale enregistre ces derniers mois des niveaux bas historiques face aux principales monnaies notamment le dollar américain et l’euro, tant sur le marché officiel qu’au niveau du marché parallèle des devises en Algérie. (Voir les dernières cotations).

« Les prix sont ajustés »

S’agissant de la question de la hausse des prix, le ministre des Finances affirme que la situation a été un peu exagérée par certaines parties. Il écarte encore une fois toute augmentation des prix, d’au moins au « niveau dont certains veulent le faire croire ».

Reconnaissant que les prix ont été « ajustés », par rapport à l’inflation, il rétorque en revanche que pas « à ce niveau-là dont certains veulent le faire croire », tout en rassurant que les « prix sont tout à fait à la portée ».

Pour ce qui est de l’inflation, il insiste qu’elle est « très maitrisée par rapport à ce qui se passe ailleurs dans le monde ». Et c’est ici qu’il a abordé la question des prix.

Sur ce point, il convient également de noter que les associations de protection des consommateurs, des partis politiques, des acteurs de la société civile et des citoyens lambda ne cessent d’évoquer la hausse des prix des produits alimentaires notamment ceux de large consommation, et ce depuis plusieurs mois.