Ali Bencheikh donne ses raisons sur l’élimination du CRB de la phase de poules de la Ligue des champions africaine. Il pointe du doigt les responsables du club.
Fin d’aventure pour le CR Bélouizdad en Ligue des champions africaine. La défaite concédée en Afrique du Sud face à l’Orlando Pirates était synonyme de l’élimination, à la grande déception des supporters.
Certes, la formation bélouizdadi a hérité du groupe de la mort, mais une élimination de la phase de poules est un grand échec pour l’équipe, dont la masse salariale est la plus élevée en championnat nationale (plus de 9 milliards de centimes par mois, ndlr). Selon Ali Bencheikh, l’équipe du CRB version 2024/2025 n’est pas performante comme pensent certains.
« Le flanc gauche est le seul maillon fort du CRB, contrairement au flanc droit. Aussi, je n’ai pas vu un bon meneur de jeu qui offre des passes aux attaquants, notamment à Slimani. La défense est aussi un peu faible », a-t-il indiqué.
« Après la débâcle face à Al-Ahly (défaite par six à un), les responsables du club et le staff technique auraient dû trouver les solutions pour bien remobiliser le groupe. Il y avait aussi l’affaire Slimani qui a été mal gérée car il s’agit d’un élément important au sein de l’équipe », a-t-il ajouté.
Les reproches de Bencheikh aux responsables du CRB
Le CR Bélouizdad, dont le propriétaire est la solide société étatique Madar Holding, a dominé le championnat national pendant quatre saisons, entre 2020 et 2024. Mais il n’a toujours pas réussi à atteindre au moins la demi-finale de la prestigieuse compétition africaine.
Pis encore, il a concédé des défaites humiliantes face aux cadors africains, Mamelodi Sundowns, Young Africans et Al-Ahly, lors des dernières participations en LDC Africaine. Ali Bencheikh endosse une grande part de responsabilité de ces multiples échecs aux responsables du club.
« Le CRB a dominé le championnat algérien pendant quatre saisons. C’est à partir de là que les responsables du club auraient dû établir une bonne feuille de route pour conquérir l’Afrique. Ils auraient dû aussi tirer les bons enseignements de chaque élimination. Le club dispose de tous les moyens pour faire une participation africaine honorable lors de chaque exercice, mais je vois une régression, pas une progression », dira-t-il.
Enfin, le consultant d’El-Heddaf TV reproche aux responsables bélouizdadis les chamboulements au sein de la barre technique. « La grande instabilité au sein de la barre technique a aussi eu raison de l’équipe. El-Kouki, Paquéta, Zora et j’en passe, beaucoup d’entraineurs se sont succédé sur le CRB ces dernières saisons. La stabilité au sein de la barre technique et l’ossature de l’équipe sont des facteurs primordiaux pour prétendre à remporter une Coupe d’Afrique », a-t-il conclu.
