Selon les observateurs, Rodri n’aurait pas mérité le Ballon d’Or-2024. Ce dernier devait être plutôt décerné à l’attaquant du Real Madrid, Vinícius Júnior. Ali Benchikh révèle qu’il avait été, lui aussi, privé du Ballon d’Or africain, en racontant une anecdote qui remonte à l’année 1976.
Le Ballon d’Or-2024 a été décerné au milieu de terrain espagnol de Manchester City, Rodri, qui succède à Lionel Messi, lauréat de la dernière édition. Mais cela n’a pas été du gout des amoureux du ballon rond. En effet, la majorité sont unanimes à dire que c’est plutôt l’attaquant du Real Madrid, Vinícius Júnior, qui aurait mérité cette prestigieuse distinction personnelle, et ce, après une saison époustouflante avec les Meringues.
Ali Benchikh est de même avis. Il révèle qu’il avait été lui également injustement privé du Ballon d’Or africain lorsqu’il était footballeur et au sommet de son art. L’ancien maitre à jour du Mouloudia raconte cette anecdote.
Benchikh révèle une injustice qui remonte à 48 ans
Selon Benchikh, il aurait mérité le Ballon d’Or africain de 1976. Mais pour des raisons extra sportives, le trophée a été décerné à la star ghanéenne, Karim Abdul Razak. « J’avais remporté le triplé avec le MCA et réalisé des statistiques impressionnantes en 1976, mais à la fin, j’avais été privé du Ballon d’Or africain. D’ailleurs, le lauréat, le Ghanéen Abdul Razak, lui-même avait reconnu que j’aurais mérité ce prix », a-t-il révélé.
48 ans après mais toujours affecté, Benchikh s’arrête pour quelques secondes, avant d’ajouter : « Je ne veux pas rentrer plus dans les détails, mais j’avoue qu’il y a du régionalisme en Algérie. Aujourd’hui, lorsqu’un joueur est lésé, je sens sa déception car je l’avais déjà vécue il y a 48 ans. Lorsqu’un joueur est privé d’une distinction personnelle, ça se répercute négativement sur son état d’esprit et éventuellement sur sa carrière ».