Le candidat à la présidentielle, Ali Benflis avait un programme chargé pour cette journée du 27 mars. L’ancien chef du gouvernement a commencé ce jeudi, par un meeting à Sidi Belabès avant de rejoindre Tlemcen, pour un deuxième rendez-vous avec ses partisans.
Lors du meeting de Sidi Belabès, Ali Benflis a commencé par appeler le peuple à réagir en déclarant : « Réveillez- vous ! N’acceptez pas l’injustice, le viol de la volonté populaire. Non, je n’appelle pas le peuple à la fitna ! Mais est-ce un tort que de vouloir protéger nos voix ? Doit-on se taire en voyant le voleur prendre ce qui nous appartient ? ». Puis, le candidat a expliqué que selon lui, la protection des voix commence, « par la protection des urnes ».
Ensuite, l’ancien garde des sceaux s’est indirectement adressé au pouvoir actuel, il a dit : « Certains groupes pensent que le pouvoir et les responsabilités sont deux chemins faciles à atteindre, que s’accaparer de la volonté du peuple est toujours possible » avant de rajouter « Non, le moment est venu se libérer ! ».
Ali Benflis s’est également attaqué au Président de la république en l’accusant de vouloir garder le pouvoir « contre la volonté du peuple et malgré les échecs » et en lui reprochant une gestion familiale des affaires de l’État. Ali Benflis a déclaré : « Si je suis élu, il n’y aura derrière le rideau ni mes frères, ni mes cousins, ni mes amis » en faisant allusion à Saïd Bouteflika, le frère du président.
Enfin, dans le but de séduire les partisans du boycott, Ali Benflis a dit « J’ai choisi un chemin différent de celui pris par les boycotteurs, mais notre objectif à terme est le même ».
