Benghabrit au secours des déficients !

Benghabrit au secours des déficients !
Avec une telle démarche et  comme promis à chaque nouvelle rentrée scolaire, les nouvelles sorties de la ministre de l’éducation ne cesse de surprendre l’opinion publique par des décisions qui font débattre les parents d’élèves et les syndicalistes, notamment quand il s’agit de la remédiation pédagogique.  Avec un volume horaire déjà très élevé et insupportable pour les enseignants et les élèves, c’est au tour du samedi et mardi pendant lesquelles les élèves sont en repos, que Mme la ministre a choisi de tourner autour pour être au secours des élèves déficients, prônant par cette décision à un apprentissage de qualité. Des cours de rattrapage au profit des élèves en difficulté d’assimilation et ce, dans les matières où ils présentent des insuffisances, seront maintenus dans les établissements solaires des trois paliers, assurés par leurs propres enseignants. Et de la on peut dire que cette initiative a comme but  soit de finir avec les cours privés, encouragés par certains enseignants,  comme une autre source de gain facile.  Ou bien de rattraper le manque de classes qui fait son apparition  chaque nouvelle  année scolaire, expliquant ainsi  le taux de redoublement ou d’échec scolaire  qui constitue un problème pour le secteur. Si ce projet a été salué, Mme la ministre s’est portée volontaire au secours des parents d’élèves, notamment ceux qui n’ont pas les moyens d’offrir à leurs enfants l’accès aux cours privés. Ces cours  qui sont devenus ces derniers temps une nécessité pour ne pas dire une mode pour les excellents comme pour les  déficients. Par contre, l’ennemi  fidèle de  Mme Benghabrit,  les syndicats autonomes, n’ayant pas été associés à cette démarche ont exprimé leur rejet à une telle décision qui  n’est  pas à leur goût, la qualifiant  d’unilatérale et mal fondée et pédagogiquement inapplicable. Voulant sacrifier les samedis et les mardis après-midi pour arriver à une école de qualité peut avoir des conséquences négatives sut l’élève  qui n’a plus les capacités de suivre un régime scolaire stable, notamment à cause d’un volume horaire surchargé et d’un manque de motivation chez les enseignants qui peinent à terminer le programme à temps. La tutelle arrivera-telle à lever le défi et faire face aux critiques sur sa décision de vouloir introduire les jours de repos des enseignants pour les exploiter dans le but de développer le niveau des élèves déficients. Si une telle problématique osée   s’officialise sur le terrain  pour changer de nouveau le calendrier des établissements scolaires, les portes vont s’ouvrir sur une nouvelle année mouvementée probablement par une série de grèves qui alourdira la tâche de la ministre.
Amina L