Benghabrit: “Il ne sera plus question de rachat au baccalauréat”

Benghabrit: “Il ne sera plus question de rachat au baccalauréat”

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a affirmé en marge de la cérémonie organisée en l’honneur des lauréats au baccalauréat session juin 2018 présidée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, que le taux de réussite était en hausse constante pendant ces dix dernières années, en passant de 32% en 2000 à près de 56% cette année.

“Le taux de réussite au Bac a connu une progression quoiqu’elle paraisse lente mais elle est en amélioration continue et ce sans pour autant recourir au rachat, comme c’est le cas dans d’autres pays”, a expliqué la première responsable du secteur d’Education.

Par ailleurs, Benghabrit a dit souhaiter que les résultats soient meilleurs dans les prochaines années du fait ” de l’intelligence de nos élèves qui n’auraient besoin que d’un accompagnement pour d’atteindre les plus loin horizons”.

La ministre a également souligné une hausse du taux de réussite aux épreuves du baccalauréat qui est de 55.88% en 2018, contre 32.3% en l’an 2000, estimant que l’évaluation des résultats à l’issue de chaque session était nécessaire dans la mesure où elle permet de rectifier ce qu’il y a eu à rectifier, rappelant que les premiers ateliers d’évaluation des résultats du baccalauréat étaient mis en place les 18 et 19 du mois en cours.

A ce propos, elle a appelé les premiers lauréats au BAC à contribuer aux grands chantiers de l’Algérie étant les cadres de demain et auxquels incombe “la responsabilité de bâtir une Algérie unie, développée et prospère”.

En outre, elle a affirmé que son secteur ne ménagera aucun effort pour améliorer les conditions de déroulement des épreuves du bac ainsi que les autres examens nationaux, ajoutant que des processus d’évaluation nécessaire auront eu lieu en concertation avec les partenaires.

Comme elle a insisté sur la détermination de son département de régler les problèmes socioprofessionnels des personnels du secteur, et ce à travers le dialogue et la concertation avec les partenaires sociaux qui sont, à ses yeux, “la seule et unique solution pour venir à bout des litiges et des incompréhensions qui devraient surgir en conséquence à certaines mesures prises par la tutelle”.

Comme elle n’a pas manqué de rappeler que défendre l’enseignement public, gratuit et qualitatif est “la question de tous et autour de laquelle doivent s’unir tous les membres de la communauté éducative et toutes les forces vives de la Nation”.

Sofiane. A. / Traduit par: Moussa. K.