Benghebrit : «L’argent de l’Etat ira aux travailleurs»

Benghebrit : «L’argent de l’Etat ira aux travailleurs»

La gestion de l’argent des œuvres sociales qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps a fait l’objet d’une réunion, tenue aujourd’hui au siège du ministère de l’Education. Cette rencontre a regroupé les cadres du ministère ainsi que les représentants des organisations syndicales du secteu

La ministre de l’Education, Mme Nouria Bengenbrit, a communiqué le budget de la commission des œuvres sociales de son secteur qui est de 9,14 milliards de Dinars, (équivalent à 3% de la masse salariale des personnels), dont 0,5% vont au fonds national pour le logement social et 0,5% à la caisse de retraite. Elle a fait savoir que ce dossier est ouvert après trois ans, suite à la réélection des commissions des œuvres sociales mais surtout au vu des dysfonctionnements dans ce domaine.

Elle a affiché la détermination du ministère de faire en sorte que cet argent « bénéficiera aux travailleurs en assurant scrupuleusement un contrôle et une conformité avec la comptabilité publique ». Elle a donné les orientations de la tutelle pour la gestion de ces fonds, en citant trois axes : le respect des lois, l’établissement de priorités et de prévisions, ainsi que l’introduction d’une vision prospective.

Mme Benghebrit a informé l’assistance de la tenue d’une séance de travail entre les cadres de son département ministériel, ceux des Finances et du Travail et de Protection Sociale, ainsi que ceux de la Fonction Publique, dans l’objectif de réviser la loi régissant la gestion des œuvres sociales. A ce titre 58 articles de l’ensemble des 77 de cette loi ont été traités.

M. Messaoud Boudiba du CNAPEST a insisté sur la transparence des mécanismes de contrôle évoqués par M. Benghebrit, en appelant à la révision des décrets 82/303 et 82/219 qui régissent la gestion des œuvres sociales. M. Mohammed Hamidat du SNAPEP a quant à lui insisté sur le caractère social, en prenant en charge les nécessiteux et les malades. Il a insisté sur le fait d’accorder plus d’autonomie aux commissions wilayales.