Après son transfert non abouti au club marocain d’Al-Wydad, le défenseur algérien, Djamel Benlamri, est revenu sur l’épisode qu’il a vécu à Casablanca.
Suite aux déclarations du président du club rouge de la ville de Casablanca au Maroc, le roc algérien a tenu à livrer sa version des faits.
Ainsi, le champion d’Afrique en 2019 a dit, « Quand j’ai signé au WAC, c’était avec un grand enthousiasme que je m’apprêtais à défendre les couleurs de ce club. Or, des choses se sont produites et m’ont dissuadé de conclure les démarches définitives. » explique-t-il.
En effet, le joueur algérien était sur le point de rejoindre l’équipe du WAC. Une signature qui n’a pas eu de lendemain puisque le joueur a vite quitté le centre d’entraînement de son nouveau club suite à des « choses » qui ne lui ont pas plu. Il dit, « Je ne peux pas accepter certaines conditions. Il est imaginable pour moi d’aller à l’encontre de ma personnalité. » ajoute-t-il.
Transfert avorté de Benlamri au WAC : le message du joueur
L’aventure du défenseur algérien, Djamel Benlamri, au WAC n’a pas fait long feu. Alors que les choses étaient au stade des négociations, tout a pris fin subitement. Forcément, cela n’a pas échappé aux tabloïds sportifs.
Ainsi, dans une déclaration à un média local, le président du WAC, Said Narici, a indiqué, « C’est Benlamri qui est le responsable de ce qui s’est passé. Il a passé la journée chez moi et a partagé mon souper. » dit-il.
Dans ce jeu de déclaration par médias interposés, le défenseur algérien a préféré garder son calme et a affirmé qu’il « A du respect pour le président du WAC et que sa rencontre avec lui a duré 5 minutes et que ces déclarations sont erronées. » dit-il.
Revenant sur son arrivée à Casablanca, Benlamri a ajouté, « Le WAC est un grand club. Mais, je n’ai pas vu le traitement que les grands clubs réservent à leurs joueurs. Le président du club n’était pas présent lors de la signature de mon contrat. Il ne répondait pas au téléphone. Je ne peux pas m’engager dans une atmosphère aussi brumeuse. » explique-t-il.
Finalement, l’international algérien a tenu à adresser un message aux supporters du WAC, « Je n’ai pas eu demandé des versements au président. J’avais tant voulu porter le maillot du WAC. C’était ma conviction principale et non pas l’argent comme certains disent. J’ai moi-même payé mon billet pour le Maroc tellement j’avais à cœur de jouer pour le WAC. » explique-t-il. Le défenseur algérien est maintenant libre de tout contact et se trouve, désormais, sans club.