La crise sanitaire a été particulièrement difficile pour les voyageurs Algériens. Ces derniers, outre le fait d’avoir subi un confinement sanitaire localement, ils ont également été privés de voyager pendant des longs mois à cause des strictes restrictions de sortie appliquées au niveau des frontières.
Dés le premier juin dernier, les frontières de l’Algérie ont connu une ouverture partielle après plus de 15 mois de fermeture. Pour la première fois depuis d’interminables semaines, les premiers vols commerciaux relient l’Algérie à la France, ainsi qu’à six autres pays à travers le monde.
Toutefois, cette ouverture partielle, avec son nombre limité de vols, a vite fait de susciter la frustration au sein de la diaspora qui commence rapidement à dénoncer un manque de transparence dans l’opération de la vente des billets. Le gouvernement de son côté décide de supprimer le confinement sanitaire dans un premier temps, avant que la présidence ne se décide dimanche dernier à donner le feu vers pour l’ajout de nouveaux vols.
« Il était temps d’ouvrir la soupape »
Pour le Dr Bekkat Berkani, il n y a aucun doute, cette décision d’ajouter de nouveaux vols ne peut être que positive. « La décision est la bienvenue », a-t-il affirmé, avant d’ajouter que « nous avons toujours appelé à l’ouverture du ciel avec des conditions sanitaires ».
Le Dr Berkani, le président du Conseil de l’Ordre des médecins, a également soutenu, dans une déclaration à la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio nationale, qu’« il était temps d’ouvrir la soupape pour que les Algériens respirent », et qu’il était « temps que les Algériens puissent voyager pour de multiples raisons, y compris touristiques ».
Ceci dit, aucun programme officiel n’a été encore communiqué par Air Algérie, et ce, deux jours après l’annonce de la présidence de la république concernant son feu vert pour le renforcement du programme des vols internationaux.
