Si pour le moment, les services de l’APC tentent par tous les moyens de satisfaire surtout les locataires des quartiers des tours H et K, par la mobilisation de camions-citernes des entreprises privées et publiques, beaucoup reste à faire pour réellement normaliser une situation à la limite du supportable.
Deux mois environ après leur attribution aux bénéficiaires, certains quartiers de la cité 1900 du nouveau pôle urbain Kalitoussa de Berrahal, souffrent du manque d’eau potable. Si pour le moment, les services de l’APC tentent par tous les moyens de satisfaire surtout les locataires des quartiers des tours H et K, par la mobilisation de camions-citernes des entreprises privées et publiques, beaucoup reste à faire pour réellement normaliser une situation à la limite du supportable.
En effet, l’entreprise de gestion de l’AEP semble hors jeu. Force est de constater, témoignent les nouveaux locataires, que “l’Algérienne des eaux donne l’allure d’une entreprise non concernée par l’alimentation des populations en eau potable”. Les réunions tenues pratiquement au quotidien par le maire avec les directions concernées par ce problème qui perdure n’ont rien donné de tangible, malgré les décisions prises, et lesquelles malheureusement seront ignorées dès leur fin. Même le nouveau projet de forage d’eau potable réalisé au mois de juin dernier à Berrahal est en panne. Aux yeux du maire de Berrahal, l’absence de savoir-faire et de professionnalisme est pour beaucoup dans la panne de cet ouvrage à important débit. En effet, il a été réalisé à un carrefour humide, dit Gueltat-Nouna, reliant les trois communes du chef-lieu de la daïra de Berrahal (Treat, Oued-El-Aneb et Berrahal), non loin du barrage fixe de la Gendarmerie nationale du chemin de wilaya (CW12).
Ceci, en remplacement de l’ancien sondage non fonctionnel depuis 17 ans et qui s’est avéré finalement irrécupérable, à l’issue des études engagées par l’ADE et les services de l’hydraulique. Pour leur part, les entreprises de réalisation Batimetal et une autre chinoise se rejettent la responsabilité d’une situation qui se détériore au fil des jours. En attendant une solution urgente à une nécessité qui risque des débordements, l’APC qui n’a rien avoir avec ce problème d’AEP, continue de supporter toute seule le fardeau.