La famille de l’ancien ministre des Ressources en Eau, Berraki Arezki, a nié toutes les charges retenues contre elle par le Tribunal pénal économique et financier de Sidi M’hamed.
En effet, dans sa réponse aux questions du juge, la première épouse de Berraki a confirmé qu’elle avait acheté un appartement à Birkhadem qui appartenait à son frère et que c’est son époux qui l’avait chargé de chercher l’appartement, moyennant un capital pour en payer les frais dès qu’elle l’aurait trouvé.
L’accusée a ajouté qu’après avoir examiné l’appartement avec son mari, Arezki Berraki, ex-ministre du temps du défunt président déchu, Abdelaziz Bouteflika, il a été convenu de l’acheter, et elle l’a dit à son frère, qui lui a envoyé le montant convenu, accompagné d’une agence, délivrée par le consulat d’Algérie en Allemagne.
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La seconde femme de Berraki accable aussi son mari
D’autre part, la deuxième épouse de l’ancien ministre des ressources en eau a déclaré, dans sa réponse à la question du juge concernant le retrait des 29 mille euros à l’agence Trust Bank à Ain El Benian, elle a déclaré: « j’étais dans la ligne de clients attendant mon tour pour verser le montant sur mon compte, et par hasard il m’a attrapé. P. » Et il m’a demandé de partir, à condition qu’il effectue les démarches bancaires comme il a connaissance de l’employé de la banque, et sur cette base je lui ai remis le montant et je suis parti, pour continuer en disant : « Sauf l’erreur qui s’est produite c’est que l’employé de la banque a versé la somme sur mon compte, mais au nom de R.R »
Dans sa réponse aux questions du juge concernant les voyages en Chine et à Dubaï, la femme de Berraki a nié que le mari de son amie, R. R est celui qui a payé son voyage, mais elle l’a plutôt payé avec son argent personnel.
Pour conclure, la fille de l’ancien ministre Berraki, qui semblait inquiète lors de son interrogatoire par le tribunal, a nié avoir acheté l’appartement à Sebala avec l’argent de son père, et a expliqué que la valeur de l’appartement est estimée à 800 millions de centimes, et que sa son père l’a aidée avec 150 millions de centimes, ni plus ni moins, ajoutant que son recours à l’achat de l’appartement était d’échapper aux pressions et aux problèmes auxquels elle était confrontée.