Une usine de transformation de la pomme de terre sera réalisée prochainement par des investisseurs américains dans la wilaya d’Ain Defla et ce, dans le cadre d’une convention signée la semaine passée avec des opérateurs algériens, a annoncé le président du Conseil national interprofessionnel de la filière pomme de terre (CNIFPT), Ahcène Guedmani.
« Cette convention a été signée entre des investisseurs américains et algériens pour la réalisation d’une usine de transformation de la pomme de terre dans la wilaya d’Ain Defla », a indiqué dans une déclaration M. Guedmani, sans donner plus de détails sur le sujet.
Une production de 18 millions de quintaux de pomme de terre est par ailleurs attendue pour l’arrière-saison de cette année, dont la campagne de récolte bat son plein, a souligné le même responsable. « La campagne de récolte bat son plein, nous nous attendons à une production de 18 millions de quintaux de la pomme de terre pour l’arrière-saison, la campagne se poursuivra jusqu’à mars prochain », a-t-il dit.
Une quantité de 80 000 quintaux sera destinée au stockage, dont 40 000 qx sont déjà entreposés dans les chambres froides à travers les différentes wilayas du pays, a tenu à préciser le même responsable. « En termes de production de la pomme de terre d’arrière-saison, la wilaya d’El-Oued occupe la première place à l’échelle nationale, suivie de Mostaganem, d’Ain Defla, de Skikda et de Bouira », a encore souligné M. Guedmani.
La filière de la pomme de terre est en train de s’organiser pour faire face à plusieurs défis dont celui de la commercialisation qui, a-t-il noté, constitue un véritable « casse-tête » pour les producteurs. « La filière endure quelques problèmes dont celui relatif à la commercialisation, les producteurs peinant à commercialiser leur produit », a-t-il déploré.
« Le CNIFPT tient régulièrement des réunions avec les différentes conseils locaux des 36 wilayas productrices de pomme de terre pour débattre des solutions idoines aux problèmes qu’ils endurent. Nous travaillons en concertation avec le ministère de l’Agriculture pour aplanir toutes les difficultés », a encore expliqué le même responsable.