Le comité scientifique chargé de suivi de l’épidémie du coronavirus a fait état ce samedi 17 avril 2021 d’une légère baisse des contaminations au coronavirus en Algérie.
Le dernier bilan établi sur les dernières 24 heures, présenté ce samedi par le Comité scientifique a fait état de 163 nouvelles contaminations contre 181 recensés au bilan d’hier 16 avril 2021.
Pour ce qui est des patients rétablis de la maladie, le nombre est de 117 cas contre les 121 guérisons relevées hier par le comité scientifique. S’agissant des victimes de l’épidémie, le nouveau bilan a affiché 4 nouveaux décès (04 décès hier).
Ainsi, et avec ces nouveaux chiffres, le bilan total des contaminations depuis le début de la propagation de l’épidémie en Algérie a atteint les 119 486 cas. Pour les guérisons, le total est arrivé à hauteur de 83 286 cas guéris, tandis que le décès à 3 152 morts.
L’immunité collective : « une idée de fausse sécurité »
Évoquée depuis plusieurs jours comme une explication à la baisse du nombre de contaminations au coronavirus, il y a quelques jours, l’hypothèse de l’immunité collective commence déjà à diviser les spécialistes.
Pour le Pr Saleh Lellou, chef du service de pneumologie de l’EHU 1er-novembre d’Oran, rapporté ce samedi par le quotidien Liberté, face à « la vigilance des citoyens » qu’il estime baissée ainsi que « le recul évident du respect des gestes barrières et du port de la bavette », le Pr note que « le pays n’est toujours pas à l’abri d’une troisième vague ».
Évoquant la question de la vaccination, Pr Saleh Lellou pense que les quantités de vaccins disponibles dans le pays ne sont « pas suffisante », préconisant une quantité d’au moins « 40 millions de doses ».
Pour ce qui est de l’immunité collective évoquée ces derniers jours comme explication à la baisse des contaminations quotidiennes, l’intervenant a parlé « d’une idée de fausse sécurité ». Écartant catégoriquement cette hypothèse, le spécialiste préconise « une enquête de sérologie sur un échantillonnage important pour voir combien de gens sont positifs et mesurer le degré d’immunité collective ».