Le Ministère de la Santé a rendu publics ce vendredi, 4 novembre 2022, les derniers chiffres relatifs à la pandémie de la Covid-19 en Algérie. D’ailleurs, la dernière mise à jour du département du ministre Abdelhak Saïhi a fait état d’une légère hausse des contaminations quotidiennes au Coronavirus.
Le bilan Covid-19 communiqué ce vendredi, 4 novembre 2022, par le Ministère de la Santé compte neuf (9) nouveaux cas de contamination à la Covid-19, recensés au cours des dernières 24 heures. Alors que le bilan d’hier, jeudi 3 novembre, avait compté sept (7) nouvelles contaminations.
Outre les cas de contaminations, le nouveau bilan du Ministère de la Santé fait état de deux (2) nouveaux cas de guérisons, contre trois (3) guérisons recensées au bilan d’hier. Par ailleurs, les derniers chiffres du département du ministre Abdelhak Saïhi ne comptent aucune victime emportée suite à des complications liées à la Covid-19. Toutefois, le bilan d’aujourd’hui souligne le fait qu’un seul patient se trouve actuellement en soins intensifs.
Ainsi, la dernière mise à jour du Ministère de la Santé porte les bilan total de la pandémie de la Covid-19 à 270.856 contaminations, 182.433 guérisons et 6.881 décès, et ce, depuis son apparition dans notre pays en mars 2020.
Covid-19 : un spécialiste français fait le point sur la situation
Dans un entretien accordé au média français Le Point, Samuel Alizon, directeur de recherche (CNRS, CIRB) et Mircea Sofonea, maître de conférences à l’Université de Montpellier, a fait le point sur la situation sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 en évoquant notamment les variants et sous-variants d’Omicron.
D’abord, le spécialiste est revenu sur les différents variants qui prédominent dans diverses régions du monde depuis quelques semaines. « Depuis septembre, on assiste à une forte diversification du Sars-CoV-2, avec l’émergence de nombreux sous-variants du variant Omicron (…) Toutes ces lignées, qui prédominent dans diverses régions du monde appartiennent officiellement au variant Omicron. Il s’agit donc de sous-variants, mais en réalité, on pourrait facilement les qualifier de variants », a expliqué Samuel Alizon.
S’agissant de la virulence de ces variants, le même spécialiste a indiqué qu’ « ils ne connaissaient que peu de choses à ce sujet et quasiment rien sur leurs effets sur le long terme ». « Nous sommes certains, en revanche, des mutations qui sont présentes dans les génomes de ces lignées, puisque ce sont elles qui les définissent », a-t-il encore noté.
En outre, le spécialiste français a redouté le fait que la grippe saisonnière reprenne « sa circulation normale » cet hiver, contrairement à 2020 et à 2021. « La grippe a repris sa circulation dès l’an dernier, et la précédente saison a été particulièrement inhabituelle, avec un pic tardif en mars-avril, alors que nous relâchions progressivement l’attention et les mesures de protection relatives au Sars-CoV-2 (port du masque, lavage des mains, etc.) – lesquelles préviennent aussi la transmission du virus de la grippe », a indiqué Samuel Alizon.