Le projet de loi de finances (PLF 2022) a fait l’objet d’une discussion ce lundi 8 novembre 2021 au sein du parlement algérien. En effet, il a été présenté par le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane devant les députés a leur tête Brahim Boughali et en présence des membres du Gouvernement.
Le PLF 2022 vient compléter les ambitions économiques et social de l’État qui ont été adoptées dans le cadre du Plan d’action du Gouvernement. Lors de cette séance plénière, plusieurs suggestions ont été avancées dans l’objectif d’enrichir le contenu dudit projet. Il s’agit entre autre d’une suggestion stipulant la levée de l’exigibilité de la TVA sur les billets d’avion vers le sud algérien.
Cette suggestion vise essentiellement à améliorer les conditions de voyage et de déplacements des voyageurs dans le sud algérien. Cela permettra ainsi de mettre fin à l’isolement que vit les régions du Sahara et de développer par conséquent le tourisme local
Il a été proposé par ailleurs d’accélérer le processus de la numérisation du secteur financier, et ce, en œuvrant pour la mise en place d’un système d’information financier et bancaire, permettant d’exploiter les données économiques nécessaire à l’évaluation des projets de loi de finance.
Levée des subventions sur les produits alimentaires : la question qui intéresse le plus les Algériens
Parmi les points les plus pertinents et intéressants aux yeux du citoyen algérien, figure en effet la question relative à la levée des subventions sur les produits alimentaires. Un sujet qui a été abordé ce lundi 8 novembre par le président de la Commission des finances et du budget à l’APN Seddik Bakhouche.
Ce dernier a affirmé que la concrétisation de cette mesure requiert encore beaucoup de temps. Pour argumenter, l’intervenant évoque la complexité des opérations de recensement des foyers qui bénéficieront du dispositif national de compensation.
Seddik Bakhouche ajoute que le PLF 2022 contient juste des clarifications et les cadres réglementaires permettant le lancement de cette démarche, ce qui prouve que cette mesure n’entrera pas en vigueur de sitôt.