La mort tragique d’une docteur dans les rues de Annaba a fait vibrer la société algérienne ! En fait, nous assistons à une immense vague de froid en Algérie ces jours-ci. Tandis que beaucoup de citoyens possèdent une maison pour s’abriter, cela n’est pas le cas pour d’autres. Au niveau des trottoirs, aux coins des rues… il vous suffit juste de vous rendre dans la rue pour affronter cette réalité effrayante !
À vrai dire, la mort du docteur dans des conditions pénibles et invivables a rouvert les discussions sur la prise en charge des SDF. Effectivement, “l’existence ou pas d’un diplôme n’enlève rien au caractère tragique de ce drame”. Il s’agit d’un être humain peu importe son statut ou le nombre de diplômes à son actif ! Sur la Toile, cette mauvaise nouvelle a ému plus d’un !
Tandis que la majorité ont évoqué le droit du citoyen au logement, d’autres se sont intéressés au sort des docteurs et des professeurs en Algérie ! La colère a rapidement laissé place au chagrin et à la pitié qui ont été visiblement reflétés via les commentaires des internautes.
Fella Borsali : de la Sorbonne aux rues froides de Annaba !
Sans aucun doute, cette mauvaise nouvelle a été massivement relayée sur les réseaux sociaux. Tandis qu’une catégorie de personnes s’est précipitée à lancer les jugements, d’autres ont cherché à comprendre les raisons qui se cachent derrière cette histoire tragique. Ainsi, le journaliste Mustapha Bendjama du journal le provincial n’a pas tardé à apporter de nouveaux éléments à cette affaire.
Selon ses dires, “la défunte était titulaire d’un diplôme d’études supérieurs (DES) en biochimie”. D’ailleurs, elle a enseigné pendant une année à l’Université de Annaba (le même établissement où elle a eu son diplôme). Et ce, en tant qu’enseignante vacataire, chargée TD. Le même journaliste a également indiqué que la victime a bénéficié d’une bourse d’études en France.
En revenant en Algérie en 1988, Borsali Fella a vu sa vie basculer. Elle qui souffrait de troubles psychiatriques qui seraient dûs au décès de son époux et de son fils. On notera que le journaliste en question avait contacté le recteur de l’université de Annaba, qui lui a apporté des détails sur cette affaire.
Le wali de Annaba sort du silence !
Ce drame a donné l’occasion à plusieurs personnes de pointer du doigt les responsables de la wilaya. À leur tête le wali de Annaba qui en a fait la cible des critiques. En effet, la non-prise en charge de cette catégorie de personnes a alimenté la colère ! De ce fait, le premier responsable de la wilaya de Annaba n’a pas tardé à réagir face à cette vague de critiques.
Via un communiqué rendu public, le responsable a donné plus de détails sur cette affaire. Dans le détail, le wali a affirmé que la défunte possédait une maison et une retraite. Il a indiqué également que la victime souffrait de troubles psychologiques, comme signalé par le recteur de l’Université.
Ce qui fait qu' »elle abandonne de temps à autre son domicile familial ». Dans le même sillage, il a rappelé que les SDF sont tous pris en charge par les autorités de la wilaya.