Il existe des personnes qui profitent du manque de certaines choses où de leur pénurie pour en faire un business plutôt rentable, jusqu’au là c’est une bonne idée. Cela se transforme en mauvaise idée lorsque les produits en question sont illégaux, entraînant donc ces vendeurs « en noir » vers le chemin de la criminalité.
L’unité de lutte contre la cybercriminalité de la wilaya de Biskra a réussi à identifier et arrêter un réseau d’individus dont le crime est la vente de pilules abortives ainsi que d’autres objets interdits et sexuels.
Tout cela a commencé suite à deux publications sur les réseaux sociaux qui ont poussé les services de la police notamment l’unité chargée des affaires électroniques et de la cybercriminalité, à suivre les auteurs de ces publications dont l’objet a été la vente de produits interdits à l’instar des pilules abortives et des capsules de virginité pour obtenir «des faux hymens ».
Révélations choquantes de l’enquête
Suite à l’enquête initiée par les mêmes services, deux étudiants universitaires ont été arrêtés, un jeune homme de 22 ans et une jeune femme de 20 ans, ils étaient derrière la vente de ces produits. Ces deux étudiants vendaient les produits qu’une autre personne ramenait des pays étrangers, et ce, de façon illégale.
Leur activité illicite ne s’est pas limitée à la vente, ce réseau, suite à la fermeture des frontières à cause du Covid-19, fabriquait de fausses pilules abortives et falsifiait des certificat de virginité pour la somme de 30 000 DA par certificat.
Malgré leurs efforts de se cacher et de rester anonymes en utilisant des puces qui ne portent pas leurs vrais noms et prénoms, la police a réussi à les arrêter.