Depuis l’invasion de la Russie en Ukraine les retombées économiques mondiales sont conséquentes. Beaucoup de pénuries ont vu le jour, et le prix de certaines matières premières a flambé.
La Russie et L’Ukraine sont deux exportateurs de blé mondiaux très imposants et l’arrêt de leur activité a eu un impact sur le prix de celui-ci. En effet, le blé a déjà dépassé les 400 euros par tonne d’après Terre-net le média spécialisé.
Cette hausse qui était prévisible, ne fait que continuer sur sa lancée et avait déjà vu le jour en mai 2022 quand le blé Euronext partait de 43,50 euros la tonne, à 415,25 euros la tonne.
Le changement du coût du blé avait déjà été évoqué en mars 2022, quand celui-ci a été annoncé a 11 dollars le boisseau , un niveau le jamais atteint ces quatorze dernières années.
Cette hausse des prix va-t-elle impacter l’Algérie?
L’Algérie est le deuxième consommateur africain de blé et cette hausse ne sera pas sans conséquences.
Dans un premier temps, la possibilité d’une pénurie a été écartée par les autorités et toute cette hausse n’impactera pas les algériens.
Mohamed Abdelhafid Henni, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a évoqué la situation ce dimanche en affirmant que le pays a en sa possession un stock de céréales qui répondrait à la demande jusqu’à la fin de l’année en cours.
Il a aussi ajouté que « le pays a pris toutes les dispositions nécessaires afin d’assurer la couverture du marché national et répondre aux besoins des citoyens en céréales », rassurant ainsi les personnes soucieuses de cet état.
Néanmoins, l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC) envisage de s’orienter vers la France qui est le premier exportateur européen si les besoins se sont pas comblés.