Intervenant, hier, à l’émission « El Khalfya oua el-Karar », de la Chaîne 1 de la Radio nationale, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari, a indiqué que l’Algérie n’importera pas de blé dur cette année, rappelant, lors de la même occasion que le pays consacre depuis l’indépendance un budget important à l’importation du blé tendre et de la poudre de lait, pour un volume global estimé, ces dernières années, à plus de 7 millions de tonnes.
Omari a affirmé, d’autre part que l’Algérie avait atteint, cette année, l’autosuffisance en blé dur et en orge et réalisé un stock important de ces deux produits, ce qui lui épargnera le recours à l’importation pour l’année 2019 de ces deux matières. Le premier responsable du secteur de l’agriculture a ajouté, à ce propos, que les quantités importées de blé tendre sont très importantes et dépassent les besoins nationaux.
L’invité de la Radio nationale a soutenu que cette saison verra le stockage d’une large gamme de produits agricoles. Il a également précisé que les portes des structures de stockages demeureront ouvertes à tous les agriculteurs pour stocker leurs produits. évoquant l’amélioration de l’encadrement des agriculteurs, des pêcheurs et des exploitants forestiers, Omari avait précisé qu’une proposition inhérente à la révision du statut particulier des chambres d’agriculture fait actuellement l’objet d’examen, en vue de valoriser et de promouvoir le rôle de ces dernières, à travers l’accompagnement des agriculteurs professionnels et des producteurs, faisant remarquer, ainsi, que plusieurs mesures ont été prises pour la relance et la structuration des filières de l’agriculture.
Aussi et afin de renforcer les capacités productives, les deux ministères, de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, et de la Formation et de l’Enseignement professionnels, ont signé, mardi à Alger, une convention pour le renforcement de leur coopération et coordination et leur concrétisation sur le terrain en appui aux efforts visant le développement et la diversification de la production nationale.
Intervenant, aussi à cette occasion, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari, a indiqué que cette convention est à même de renforcer la coopération déjà existante entre les deux secteurs, soulignant que pour son département, la formation était la base du développement agricole et axe majeur de la modernisation des systèmes de production afin de relever le défi de la sécurité alimentaire.
Le ministre a mis en avant, également la nécessité d’être au diapason des métiers émergents et d’imprimer aux mécanismes de formation une approche intégrée.
Mehdi Isikioune