Plusieurs familles des victimes du crash de l’avion militaire survenu le 11 avril 2018 à quelques centaines de mètres de l’aéroport de Boufarik, faisant 257 morts, ont observé hier un sit-in sur le lieu de l’accident, et ce, pour demander les résultats de l’enquête relative à ce crash.
Dans le sillage, les protestataires ont exigé la poursuite de tous ceux qui ont été derrière ce drame, la prise en charge des familles des victimes et la pose d’une stèle commémorative sur le lieu de l’accident. Les familles des victimes se désolent quant à la non-prise en charge de leur cas surtout, disent-elles, un grand nombre des parents des victimes ont contracté des maladies chroniques dont le diabète, les maladies cardiaques et l’hypertension artérielle sans parler, ajoutent-elles, des dépressions et autres maladies psychologiques, et ce, en raison du choc émotionnel reçu lors de l’accident.
Sur un autre plan, les protestataires informent qu’ils sont sur le point de fonder une association nationale pour défendre leurs droits et surtout, affirment-ils, insister pour connaître les tenants et les aboutissants de cet accident.
M. B.