De nos jours,personne n’est épargnée de l’arnaque, même pas la jeunesse innocente particulièrement nos étudiants, le pilier et le futur de la société.
Puisque de nos jours, on innove dans les services mais on innove également dans l’arnaque de façon « professionnelle », « officielle » et plutôt rassurante, jusqu’à ce qu’on découvre la réalité amère, et souvent lorsqu’il n’y a plus grand chose à rattraper. C’est le cas des étudiants dont le rêve était de partir et de découvrir le monde dans un cadre éducatif. Ukraine, Russie, Turquie… etc, les rêves de finir ses études à l’étranger se vendent désormais en millions à travers des “influenceurs”.
Récemment, une polémique sans précédent a éclaté, libérant la parole de plusieurs étudiants qui se sont fait arnaqués. Ces derniers se sont retrouvés sans soutien aucun et sans prise en charge aucune dans des pays étrangers, alors que les responsables de ces mésaventures, qui leur avaient promis monts et merveille, se dédouanaient face aux centaines de témoignages.
Bloquée sans issue
Sur les réseaux sociaux, une vidéo a été largement relayée, rapportant le cri de détresse d’une étudiante algérienne qui est parti en Ukraine, pour des études supérieures. Cette dernière a publié plusieurs vidéos à des heures différentes mais dans un seul et même endroit, l’aéroport international d’Odessa.
Arrivée le 3 janvier, elle est restée bloquée à l’aéroport sans même avoir accès à ses bagages, et sans pouvoir être informée de la raison de ce “bloquage”.
L’étudiante, avec d’autres condisciples de nationalités différentes, a passé la nuit allongée dans les couloirs de l’aéroport à son corps défendant, sans nourriture. Elle a même tenter de s’extirper en ayant recours à un avocat, mais ce dernier a été interdit d’accès à l’aéroport.
“Il est 4h20 du matin, nous sommes encore bloqués à l’aéroport, on aurait dit des criminels au vu de la situation (…) notre seul crime est d’être venus pour finir nos études, avec un visa officiel du consulat ukrainien en Algérie (…) c’est l’humiliation à son apogée” déplore l’étudiante.