Des ailes élargies, de grandes jantes, quatre sorties d’échappement : dans sa version M2, le coupé Série 2 roule des mécaniques. Mais ce n’est pas que de la frime, puisque les caractéristiques mettent aussi l’eau à la bouche.
Dans la famille Série 2, deux extrêmes cohabitent : les Active et Gran Tourer, des monospaces traction qui hérissent le poil des puristes. Et les Coupé et Cabriolet, qui incarnent pour certains les BMW les plus authentiques, avec leur gabarit mesuré et leurs roues arrière motrices. C’est sur cette base « à l’ancienne » que naîtra bientôt un nouvel enfant terrible : la M2. Uniquement disponible en version fermée, elle viendra chapeauter la M235i , qui se révèle déjà réjouissante avec son six-cylindres en ligne 3.0 de 326 ch. Si le bloc de la nouvelle venue reprendra la même architecture et la même cylindrée, il est pourtant bel et bien inédit, et prend le nom de code S57. Il développera ici 380 ch, et débarquera également dans la future Série 7 en fin d’année.
Contrairement à l’ancienne Série 1 M Coupé , sa devancière, cette M2 ne se contentera pas d’une boîte manuelle à six rapports. L’alternative d’une transmission robotisée DKG à double embrayage et sept rapports sera également disponible, comme sur les M3 et M4 . Deux grandes sœurs qui prêteront aussi leur système de freinage ou leur différentiel autobloquant M variable. Un peu moins véloce que ces dernières, la petite nouvelle sera tout de même capable de sprinter de 0 à 100 km/h en 4,4 s. Suffisant pour devancer les Alfa Romeo 4C et Porsche Cayman GTS, qui ne peuvent pourtant pas se targuer d’emporter quatre passagers. Quant au TT d’Audi, il devra attendre le retour de sa version RS pour rivaliser.