Dans un article publié sur le journal arabophone, paru le dimanche 10 juillet dernier, signé par une journaliste répondant au nom de Katia. R, on traitait d’une affaire de drogue et de chantage qui implique un officier de police à Boghni, dans la wilaya de Tizi-ouzou. Jusque-là rien d’étrange, sauf si on se penche de plus près sur le chapeau de l’article.
En effet, dans ce dit article, on peut lire au début : « (…) Boghni, une région connue pour ses mœurs déviantes où pullulent les interdits dont les armes, mais également la consommation de drogues et toutes formes de prostitutions. Sans oublier les lieux de débauches et de consommation d’alcool (…) ». Ce passage de l’article a suscité l’indignation de toute cette région. En effet, depuis deux jours on peut lire principalement sur les réseaux sociaux, des statuts et publications qui montrent clairement la colère de tous citoyens de cette région.
Les groupe Asirem des élus à l’Assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou réagissent
Le groupe indépendant Asirem des élus à l’Assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou a diffusé, ce mardi 12 juillet 2022, un communiqué dénonçant cet article mais également Ennahar dont le support a publié l’article.
« Une fois de plus, une fois de trop, un quotidien censé relater un fait divers, ne s’est pas empêché de glisser une phrase tendancieuse, mensongère, fallacieuse visant à jeter le discrédit, l’anathème, l’opprobre et à salir une région des plus valeureuses », a dénoncé le groupe Asirem, en ajoutant que l’article publié par Ennahar « est une insulte envers la population de Boghni et une énième provocation envers la wilaya de Tizi Ouzou et de la Kabylie ».
Selon ce même communiqué, ce groupe des élus Asirem, en tant que représentant de la population, a aussi indiqué se réserver « le droit d’ester en justice Ennahar pour outrage, insulte et diffamation de toute une région ».