Cela s’est passé dans la nuit de lundi 17 au mardi 18 mai à Bordj Badji Mokhtar, au sud de l’Algérie. Des enseignantes de primaire ont été sauvagement agressées dans leur lieu de résidence.
Selon le Syndicat algérien des travailleurs de l’éducation (SATE), ces enseignantes ont été agressés vers 2 heures du matin dans leurs logements de fonction à Bordj Badji Mokhtar.
Munis d’armes blanches, un groupe de quatre individus s’est introduit dans le lieu de résidence des enseignantes. L’agression dure pendant plus de deux heures, avant de prendre fuite en volant des téléphones, des PC portables et une somme importante d’argent liquide.
Le SATE en colère
Dans un communiqué rendu public en fin de journée de ce mardi, le SATE a dénoncé cet acte barbare, appelant les autorités à réagir pour protéger leurs collègues.
« Le logement de fonction, situé au sein du primaire numéro 10, abritait dix enseignantes (…) Elles ont été admises à l’hôpital de la ville dans un état psychologique déplorable, certaines d’entre elles ont été gravement blessées », a précisé le SATE dans le communiqué.
« En vue de ces attaques répétées contre les enseignants, et à la lumière de l’absence de sécurité dans cette région, nous décidons de suspendre les études, de boycotter tous les examens officiels dans les régions où l’insécurité règne », a ajouté la même source.
