Une scène aussi saisissante que tragique a captivé l’attention des Algériens cette semaine, lorsque le cadavre d’une lionne a été découvert dans un ravin près de la ville de Bordj Bou Arreridj, à 200 km au sud-est d’Alger. La vidéo de cette découverte macabre est devenue virale sur les réseaux sociaux, suscitant un torrent de questions et d’inquiétudes dans tout le pays.
Le lion de l’Atlas, emblème ancestral de la région, est depuis longtemps éteint en Afrique du Nord. Alors, comment une lionne, symbole de puissance et de majesté, s’est-elle retrouvée sans vie dans ce ruisseau ? Les spéculations fusent, alimentant un débat national aussi enflammé que la savane elle-même.
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Plusieurs théories ont émergé pour tenter d’éclaircir ce mystère déconcertant. Certains se demandent si l’animal s’est échappé d’un zoo. Si tel est le cas, pourquoi les autorités du zoo n’ont-elles pas signalé sa disparition plus tôt ?
D’autres envisagent la possibilité que la dépouille ait été simplement abandonnée par un établissement zoologique peu scrupuleux. Cependant, avec des voies légales claires pour la gestion des animaux décédés, cette hypothèse soulève plus de questions qu’elle n’en résout.
Posséder des animaux sauvages en Algérie: est-ce légal ?
Une autre théorie, tout aussi troublante, suggère qu’un individu aurait possédé illégalement l’animal, se débarrassant de son cadavre dans l’ombre. Il convient de rappeler qu’il est strictement interdit de posséder des animaux sauvages en Algérie, une mesure établie depuis des décennies dans le but de protéger les espèces menacées.
En effet, conformément à l’arrêté interministériel du 14 février 1986, la possession, l’importation, l’exportation, la commercialisation et même la simple détention de tous les animaux sauvages, incluant les lions, sont expressément prohibées.
Cette interdiction a été réaffirmée par la loi n° 03-04 du 19 février 2003 relative à la protection de la faune et de la flore sauvages, soulignant ainsi l’engagement continu des autorités algériennes envers la préservation de la biodiversité nationale.
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Pendant ce temps, la municipalité d’El Yachir a annoncé sur sa page Facebook que la dépouille de l’animal avait été enterrée sur place. Cependant, malgré cette décision, le mystère persiste quant aux circonstances exactes de la mort de la lionne.
L’origine de sa disparition reste pour l’instant enveloppée de mystère, alimentant davantage la spéculation et l’inquiétude au sein de la population.