Le chef de la sûreté de daïra de Bouchegouf qui a été, rappelons-le, victime il y a une dizaine de jours de cela d’une agression à l’arme à feu de la part d’un brigadier travaillant sous sa coupe pour un mobile qui reste à élucider, a finalement succombé à ses blessures jeudi matin aux environs de 7 heures à l’hôpital d’Ali Mendjeli de Constantine où il a été transféré suite à l’aggravation de son cas après avoir séjourné trois jours durant à l’EPH local.
Agé de la cinquantaine et titulaire d’une licence en droit acquise à l’université de Constantine, le défunt qui est originaire de Khenchela et père de cinq enfants, a accompli une trentaine d’années dans le corps de la police en tant qu’officier et a occupé plusieurs postes de responsabilité avant d’atterrir à Bouchegouf où il a effectué les sept dernières années de sa carrière à la tête de l’instance policière avec le grade de commissaire principal.
L‘homme était très respecté par ses subalternes et très apprécié par ses supérieurs hiérarchiques. Il était notamment connu pour son engagement indéfectible contre tout ce qui pouvait toucher à l’ordre public ainsi que pour son acharnement dans la lutte contre toutes les formes de crime et de délinquance.
Il a à son actif entre autres plusieurs cas de récupération de véhicules volés aussi bien dans sa circonscription qu’ailleurs et le démantèlement de pas mal de bandes de malfaiteurs qui écumaient la région. Notre journal s’associe à la peine ainsi causée à sa famille et l’assure de sa sympathie dans ces moments douloureux.
Hamid Fraga