Les membres de l’Union nationale des entrepreneurs publics se sont réunis en assemblée générale, ce jeudi à, l’hôtel Mouflon d’Or à Alger, pour élire un nouveau bureau et probablement désigner un nouveau président.
L’actuel président, Mustapha Merzouk, Pdg de Tonic Emballage, semble ne plus être intéressé par ce poste au sein de ce syndicat d’entreprises créé en 1991. Après l’adoption du bilan moral et financier de l’UNEP par les membres de l’Assemblée générale, la parole a été donnée aux chefs d’entreprises qui ont mis en exergues leurs préoccupations. Toutes les interventions ont convergé sur des problématiques liées à la « dépénalisation de l’acte de gestion, la liberté d’entreprendre et la prise de décision au sein de l’entreprise publique ainsi qu’à la rémunération des P-dg et des cadres d’entreprises».
Il faut dire, par ailleurs, que certaines questions soulevées par les intervenants trouvent leur réponse dans le message adressé à l’occasion par le ministre de l’Industrie et des Mines, lu par son représentant, Ali Oumelal. D’ailleurs, tellement le message du Ministre tire dans les sens des revendications soulevées, il a été décidé ainsi de l’intégrer dans la plateforme de l’UNEP. Ainsi, le ministre, qui s’est engagé à accélérer les réformes engagées pour relancer les entreprises publiques, a plaidé « pour un secteur publics fort et décomplexé ».
Convaincu des capacités de ce secteur, Abdeslam Bouchouareb considère que « l’entreprise publique a pour mission de se placer au diapason de l’économie nationale pour être ainsi le moteur de la croissance ». L’autre point saillant du message du premier responsable de l’Industrie est la fin du tutorat de l’administration sur les entreprises publiques à travers la charte de gouvernance en cours d’élaboration, qui selon le ministre, prévoit plus de liberté pour les entités économiques dans la prise de décision.
S’agissant du point relatif à la dépénalisation de l’acte de gestion, le P-dg de Tonic Emballage, Mustapha Merzouk, a indiqué que plusieurs responsables sont arrêtés. Ils ont passé plusieurs années en prison avant être libérés pour un non-lieu. » Mustapha Merzouk s’est demandé alors pourquoi les magistrats qui ont commis ces erreurs n’ont pas été jugés ?
Mahmoud Chaal
