Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a appelé lundi à partir de Chlef les investisseurs dans l’industrie mécanique à œuvrer en vue d’atteindre un taux d’intégration de 25 %.
Lors de l’inspection d’une unité de montage d’engins agricoles et de travaux publics à Chlef, le ministre a indiqué que l’industrie mécanique en Algérie est récente, avant d’appeler les opérateurs du domaine à oeuvrer en vue d’atteindre un taux d’intégration entre 22 à 25 %, dans une première étape.
Il a souligné, à ce propos, le soutien du Gouvernement et du ministère de l’Industrie et des Mines à tous les projets apportant une valeur ajoutée dans le domaine du montage et de l’industrie mécaniques, dont le taux d’intégration se situe actuellement entre 5 et 10 %.
Le Gouvernement algérien vise un taux d’intégration de 40 % après cinq (5) années de mise en service de toute usine, a indiqué M. Bouchouareb, louant ce qui a été réalisé après deux (2) ans de cette expérience en Algérie, a-t-il indiqué.
Interrogé par la presse à propos de la révision du cahier des charges relatif au montage des véhicules, le ministre de l’Industrie et des Mines a soutenu que des clarifications ont été apportées à propos de certains points et articles relatifs au taux d’intégration après chaque année de mise en service d’un projet, ainsi que de l’exportation de pièces détachées vers les marchés mondiaux.
Il a abordé, à ce propos, l’expérience de l’usine de montage de véhicules de Tiaret (Hyundai), soulignant que son promoteur respecte le cahier des charges qui a été conclu et que toute infraction aux conditions relatives au taux de montage et d’intégration, va aboutir à la résiliation de l’accord.