Boudiaf améliore la prise en charge des malades du cancer Fini le calvaire des rendez-vous pour radiothérapie

Boudiaf améliore la prise en charge des malades du cancer Fini le calvaire des rendez-vous pour radiothérapie

Afin de réduire un tant soit peu le calvaire des malades du cancer, le ministre de la santé annonce la création d’un réseau intégré autour des centres hospitalo-universitaires, pour leur prise en charge.

De notre envoyée spéciale

Désormais c’est le service d’oncologie qui se charge des rendez-vous et du transport du malade vers les CAC. La prise en charge des cancéreux s’améliore chaque jour.

Le ministre de la santé, Abdelmalek Boudiaf en visite du travail d’une journée dans la wilaya de Skikda, a annoncé qu’un réseau intégré sera installé au niveau national autour des centres anti-cancer (CAC) afin de réduire la charge sur le malade grâce à une coordination entre les services d’oncologie et les Cac. Aussi, fini le spectacle du malade qui court dans les couloirs des hôpitaux pour avoir un rendez-vous de radiothérapie. Désormais c’est le service d’oncologie de chaque wilaya qui s’en charge. Ce n’est pas tout. Le transport est aussi assuré par cette structure. A Skikda, c’est la première wilaya qui a concrétisé cette coordination. En effet, le malade est convoqué juste pour faire le déplacement.

Le rendez-vous et le transport pour la radiothérapie dans un CAC le plus proche sont assurés par le service d’oncologie, et ce, grâce à une convention signée entre le service d’oncologie de la wilaya de Skikda et le CAC de Annaba. Au chantier de réalisation d’un hôpital des brûlés à Bouzaaoura à l’Est de Skikda, l’entreprise qui se charge de la réalisation de ce projet essuie la colère de Boudiaf. Après avoir écouté les explications du directeur de la santé et celle du wali concernant le projet, affirmant que le retard est dû au manque d’effectif et non pas dans l’étude du projet comme avancé par l’entreprise, le ministre n’a pas hésité à s’en prendre publiquement aux chefs de projet : «ce n’est pas sérieux.

C’est un projet qui a accusé un grand retard. Depuis 2000, ce n’est pas possible», déclare-t-il. «Je crois que votre alibi ne tient pas la route. Vous avez affaire à un wali, et j’approuve ce qu’il dit. Soit vous êtes animés par une volonté de travail et on termine la réalisation de l’hôpital dans deux mois, soit vous partez», a menacé Boudiaf.

Le ministre, visiblement bien renseigné sur ce retard, est venu, avec la ferme intention de remettre de l’ordre. Abdelmalek Boudiaf, après avoir vertement tancé le responsable de cet établissement pour son «incapacité à gérer le dossier», a donné une dernière chance à l’entreprise réalisatrice du projet. Lors de sa visite, le ministre de la Santé a inspecté l’établissement hospitalier Mohammed- Dendene à Azzaba où il a exprimé sa satisfaction quant à l’externalisation des malades vers les polycliniques. Ensuite le ministre a visité le projet de réalisation d’une polyclinique, d’un centre de transfusion sanguine ainsi que le projet de réalisation d’un hôpital de 60 lits à Oum El Toub et un autre de 60 lits à El Harrouche. A la fin de sa visite, le ministre s’est dirigé vers le siège de la wilaya pour réunir les responsables de son secteur.

L. A. R.