Farid Haddouche
Les 23 vaches ont été abattues pour circonscrire l’étendue de la maladie. Tout compte fait, cette maladie virale n’a pas fini de décimer le cheptel bovin malgré les mesures de protection et d’indemnisation qui ont été prises. Car il faut rappeler également qu’en 2014, la wilaya de Bouira a vu sa vocation agropastorale durement touchée par cette maladie virale, si nous considérons aussi qu’elle possède un parc bovin estimée à plus de 74.000 têtes et qu’elle est un important bassin laitier.
Nous pouvons dire aussi qu’elle a connu une propagation préoccupante de ce virus. En conséquence, presque un millier de vaches ont été abattues. Le renforcement du dispositif de soutien et de prévention qui comprend une campagne de vaccination à grande échelle à l’arrivée de grandes quantités de vaccins, la distribution de produits d’asepsie et de désinfection, il reste néanmoins que les services agricoles de la wilaya de Bouira (DSA) redoutent d’autres atteintes. Quand nous savons que le virus de la fièvre aphteuse peut être véhiculé même par le vent. De la sorte, selon des informations, le marché régional à bestiaux, qui était fermé pour quelques jours, a vu son ouverture se renouveler après l’Aïd encore une fois.
Selon certains vétérinaires, cette situation a permis la résurgence d’autres cas de la fièvre aphteuse, véhiculés certainement par les cheptels qui proviennent de toutes les régions d’Algérie, du moins les plus réputées pour leur vocation pastorale. Pourtant, la décision de fermeture des marchés à bestiaux a été motivée par de multiples raisons de prévention contre la propagation de la fièvre aphteuse qui continue malheureusement de faire son apparition après leur réouverture.