BOUIRA : Le maire d’Ahnif appelle à la participation aux élections

BOUIRA : Le maire d’Ahnif appelle à la participation aux élections

C’est un P/APC quelque peu remonté contre ses pairs de la daïra de M’chédallah que nous avons rencontré hier à Ahnif, à 30 kilomètres à l’est de Bouira.
Pour cause : Un communiqué diffusé la veille via les réseaux sociaux, faisait état de la signature par 5 P/APC de la daïra, à savoir ceux de M’chédallah, Chorfa, Saharidj, Aghbalou et Ath Mansour, pour le rejet de l’élection présidentielle prévue pour le 12 décembre prochain.
Un communiqué dans lequel, le nom du P/APC d’Ahnif ne figurait pas et qui a mis en colère les citoyens de cette commune, des citoyens qui sont les pionniers dans le combat et la lutte au sein du Hirak, mais dont leur premier représentant ne figurait pas dans cette initiative plus politique qu’autre chose puisque, selon le président de la commission nationale chargée des élections du 12 décembre prochain, «les P/APC ne sont ni de loin ni de près concernés par ces élections».
Aussi, après ce tollé soulevé par ce communiqué, le P/APC, Mcheddou Mohamed, élu sous les couleurs de Al Fadjr Al Djadid, a tenu à clarifier les choses en rappelant qu’avant cette signature collective, il s’était réuni avec ses pairs dans le bureau du P/APC de M’chédallah et là, face la proposition faite par les 5 P/APC concernant la diffusion de ce communiqué, le P/APC d’Ahnif avait proposé la démission collective. Une proposition vite rejetée par ses pairs, selon Mcheddou Mohamed qui rappelle que les choses en sont restées là jusqu’à ce vendredi soir où il apprend que les 5 P/APC ont rendu public un communiqué dans lequel ils rejettent l’élection présidentielle.
Aussi, et face à cette situation, M. Mcheddou a tenu à rappeler que son combat aux côtés du peuple et dans l’esprit du Hirak a été de tout temps et qu’il continuera à «œuvrer dans le sens voulu par le peuple et qui soit bénéfique pour le pays, l’Algérie qui nous est très chère».
Par ailleurs et toujours en rappelant son adhésion aux revendications du peuple, le P/APC qui rappelle être régulièrement en contact avec maître Bouchachi Mustapha, dira que de son point de vue, et tout en étant convaincu que le Hirak est actuellement la première force politique dans le pays avec une présence forte et massive dans les 1 541 communes, se demande pourquoi le Hirak ne présenterait pas son propre candidat. De la sorte, la mobilisation actuelle se poursuivra sur le terrain dans le cadre de la campagne électorale et la surveillance des urnes et une fois le candidat consensuel du Hirak élu, celui-ci pourra largement appliquer la feuille de route de ce même Hirak. En somme, une proposition qui risque de provoquer des grincements de dents mais qui a le mérite d’être suggérée. À méditer.

Y. Y.