Le wali de Bouira a effectué, hier dans l’après-midi, une visite d’inspection au niveau de la commune Saharidj.
Il fit, d’abord, une halte au niveau du projet du revêtement en gazon d’un stade matico au chef-lieu, où une fiche technique lui a été présentée par le DJS et les services techniques chargés du suivi.
Une opération intitulée « Amélioration des conditions des pratiques sportives » pour laquelle une enveloppe de 3.753.974,00 DA a été dégagée et dont les délais de réalisation sont fixés a un mois. Le premier magistrat ordonnera à ce que l’ouvrage soit protégé par une clôture, voire par un système de gardiennage en faisant participer le mouvement associatif.
Comme à son accoutumé, le wali aura à écouter sur place plusieurs doléances citoyennes, dont la plupart ont été solutionnées sur place. Interpellé par plusieurs citoyens à propos de la mise en service de la polyclinique que les citoyens ont bloqué la semaine écoulée faute de matériel adéquat, le wali répondra qu’une enveloppe financière, de l’ordre de 7 millions de dinars, a été dégagée pour l’acquisition des équipements médicaux par le ministère de la Santé.
Le wali s’est, aussi, engagé à compléter le reste sur fonds propres de l’EPSP d’Ahnif, en affirmant que l’opération d’achat de ces équipements a été d’ores et déjà lancée. Sur sollicitation des mêmes citoyens, il effectuera une visite à pied à travers plusieurs quartiers, pour voir de visu le manque criard en matière d’aménagement urbain.
Il ordonnera l’élaboration de plusieurs fiches techniques pour mener à terme l’opération d’aménagement de ces lieux, lancée depuis plus de 5 ans qui, en plus de l’énorme retard accusé lors des travaux, a été menée de manière bâclée par endroits. La collecte d’ordure a été aussi remise en cause par les citoyens, comme en témoigne le tas d’immondices qui ornent le chef-lieu de commune.
Sa tournée le mènera au nouveau réservoir d’eau de 1000 m3 au niveau du vieux Saharidj, pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux, dont il ordonnera l’accélération de la cadence. Dans un climat de grande fête, M. Cherifi Mouloud a procédé à la baptisation officielle du centre culturel de Raffour au nom du rebelle Matoub Lounes.
Accompagnée d’une forte délégation et en présence d’une marrée humaine venue assister à cet événement, le wali a été accueilli par un comité de sages et du mouvement associatif de la localité. Un des plus anciens enseignants de tamazight de la localité a souhaité la bienvenue aux autorités avant de relater les différentes étapes de la vie complète du rebelle. Ainsi, le wali, le chef de sûreté de wilaya et le chef de secteur de la gendarmerie ont dévoilé ensemble la plaque portant le nom de Matoub.
A l’intérieur du centre culturel, le wali a de nouveau été interpellé par plusieurs jeunes artistes amateurs et ceux issus du mouvement associatif, pour lui faire part de plusieurs contraintes qui entravent leurs activités culturelles. L’attention du wali sera attirée sur l’état de vétusté de l’infrastructure et il ordonnera l’élaboration d’une fiche technique dans l’optique d’inscrire une opération de rénovation. Le wali a clôturé cette historique cérémonie en paraphant le registre des doléances du centre culturel.