Farid Haddouche
La cour criminelle de Bouira a prononcé avant-hier une peine de 3 ans de prison ferme assortie d’une amende judiciaire de 500 mille de dinars (50 millions de centimes), à l’encontre de l’accusé (A.M). Pendant que la représentante du procureur général a requis une sentence de 7 années de prison ferme contre lui assortie de 2 millions de dinars de dommages et intérêts à son encontre, le prévenu est poursuivi par la cour pour émission et vente de faux billets de banque.
Les circonstances de l’affaire se sont déroulées le jour du 31 octobre de l’année 2017 lorsque l’accusé (A.M) âgé de 56 ans, résidant à Birkhadem dans la wilaya d’Alger, est entré dans une supérette située dans la commune d’El Adjiba pour acheter des produits alimentaires. Excepté qu’il paya le commerçant pour un montant de 5 000 DA d’achats par de faux billets de banque en 5 coupures de 1000 DA.
Le marchand ne tardera pas à se rendre compte de la malfaçon des billets qu’il avait reçus.
C’est alors qu’il prit aussitôt la décision d’alerter les services de la gendarmerie.
Ces derniers ont envoyé leurs éléments qui se sont rendus rapidement à l’adresse du local commercial indiqué et procéder à l’arrestation du faussaire. Une fois passé à une fouille corporelle, les gendarmes trouvèrent en sa possession une somme de 25 mille dinars contenant 25 autres faux billets de banque en coupures de 1.000 DA.
Une cartouche d’encre en couleurs servant sans doute à la confection de faux billets de banque a été également découverte. Passé aux aveux, il déclara que cette somme d’argent lui a été donnée par un certain (A.S) issu de la même localité que lui. Excepté que son complice est actuellement en fuite et fut condamné par la justice à une peine de 18 ans de prison ferme par défaut.
Car ce dernier est poursuivi pour le crime de falsification de billets de banque sur le territoire national. Par contre, l’accusé (A.M) qui est détenu depuis octobre 2017, répond du délit de l’émission de faux billets de banque. Interrogé sur la provenance de la cartouche d’encre en couleurs, destinée probablement à faire tourner l’imprimante de faux billets, l’accusé affirma que c’est son compère qui le chargea de l’acheter à son compte. Ainsi, il endossa la responsabilité à son compagnon en état de fuite depuis la révélation de cette affaire.