Par Farid Haddouche
«Le projet en question cible spécialement la filière oléicole dans les 3 wilayas, à savoir Bouira, Bejaia et Tizi-Ouzou. », a affirmé M. Neil Fourati consultant en agriculture et développement rural et représentant de l’agence française de coopération technique internationale (Expertise France). «La wilaya de Bouira est une région à forte vocation oléicole. Rien que pour sa partie Est, celle-ci comporte plus 7.800 hectares d’oliviers en extensif et 82 huileries », a-t-il encore ajouté. Autrement, dans la wilaya de Bouira, le parc oléicole est estimé à 37.000 hectares, dont 27.000 h sont en production. Cependant, cet expert que nous avons rencontré au niveau de la salle des conférences de la direction des services agricoles (DSA), est venu rencontrer des acteurs et des représentants de la filière oléicole pour établir un diagnostic du créneau, durant cette première étape de ce processus.
Ces deux objectifs se rapportent, premièrement, à la compétitivité et à la gestion de la filière oléicole, et deuxièmement, à l’amélioration de la performance des acteurs de la filière oléicole. Le projet a commencé par l’introduction des délégués du projet auprès des services de la DSA, des professionnels de la filière oléicole et d’autres secteurs interactifs, dont l’environnement, l’industrie et les mines et d’autres organismes en rapport. «La filière oléicole est la porte d’entrée de ce projet, et celle-ci se base sur des débouchées. Il y a plein de facteurs qui interviennent dans cette filière sans qu’ils soient directement liés», a révélé M. Adel Ourabah consultant national. Ce dernier poursuivra «notre premier passage est de se présenter et d’identifier l’ensemble des acteurs et leurs dynamiques.
Dans un deuxième temps, nous travaillerons plus spécifiquement dans la filière oléicole. Cependant, là nous sommes au stade de la présentation avec un atelier de travail pour distinguer les contradictions que traversent cette filière» Pour le consultant d’Expertise France «Il s’agit de penser comment mettre de l’argent intelligemment, tout en tenant compte de la particularité de chaque région, nous avons un plan d’action, mais il faudra d’abord cadrer la filière, et l’important est de discuter avec les acteurs.» Un rendez-vous est donc pris pour le mois de mai prochain afin de faire le point sur l’avancement du projet PASA, par la présentation d’un rapport précis.