Dans un passage sur une émission sportive, diffusée sur une chaine de télévision privée, Salim Boukhanchouche revient sur le match amical disputé avec l’équipe d’Algérie face au Portugal de Cristiano Ronaldo. Il a également défendu l’ancien sélectionneur national, Rabah Madjer.
Salim Boukhanchouche compte quatre sélections en équipe d’Algérie en 2018, sous la coupe des deux ex-sélectionneurs nationaux, Lucas Alcaraz et Rabah Madjer. Il faisait partie de l’équipe ayant affronté le Portugal en amical en juin 2018 (0-3). Six ans et demi après, l’actuel milieu de terrain de l’USM Alger n’a toujours pas oublié le jour où il a eu Cristiano Ronaldo comme adversaire.
« C’est un honneur d’avoir affronté Cristiano Ronaldo au sommet de son art. Cela nous avait donné une autre source de motivation car nous savions que tous les Algériens nous suivaient. Nous voulions faire un match honorable face à CR7 et l’armada de la sélection portugaise », dira-t-il.
« Ce qui m’avait impressionné, est que certains cadres de la sélection portugaise se permettaient à sermonner Cristiano Ronaldo, alors qu’il était la vedette et la capitaine d’équipe. C’est quelqu’un de très modeste. Quand il se lance dans un sprint, c’est quelqu’un différent aux autres joueurs du monde », a-t-il ajouté.
Boukhanchouche encense Madjer
Salim Boukhanchouche est toujours reconnaissant envers Rabah Madjer qui le convoquait régulièrement en équipe d’Algérie. Il défend l’ancien driver des Verts. « Comme personne, c’est quelqu’un de bien éduqué et timide […] Il avait essuyé de sévères critiques, mais les gens oubliaient qu’il avait pris une équipe d’Algérie malade ».
Le joueur revient sur l’acharnement dont il avait été victime lorsqu’il était en sélection nationale. « J’étais en sélection nationale sous la coupe de Lucas Alcaraz, mais personne n’avait contesté ma convocation, jusqu’après la venue de Rabah Madjer. Je pense que nombreux sont ceux qui n’aiment pas le joueur issu d’une formation locale. J’avais été victime d’un acharnement lorsque j’étais sélectionnable, mais j’étais toujours resté focalisé sur mon travail. Si j’étais faible de caractère, j’aurais peut-être arrêté de jouer au football », dira-t-il.