79 affaires dans lesquelles 283 personnes sont impliquées seront examinées à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 14 juillet prochain par le tribunal criminel près la cour de Boumerdès dans le cadre de la deuxième session criminelle de l’année en cours.
Selon le communiqué de la cour de Boumerdès, 31 affaires liées au terrorisme, 38 affaires liées aux délits commis contre autrui, 4 affaires d’atteinte aux mœurs et cinq autres liées aux crimes économiques seront programmés au cours de cette session.
Parmi les personnes impliquées dans ces affaires on trouve 172 emprisonnés, 94 personnes en cavale et 17 autres en liberté provisoire, apprend-on encore.
Concernant les affaires liées aux terrorisme, les inculpés auront à répondre des chefs d’accusation suivants : «Adhésion, soutien et financement de groupes terroristes, homicide volontaire avec préméditation et rapts, vols et pose d’engins explosifs meurtriers».
A l’issue de cette session, plusieurs chefs terroristes comparaîtront pour répondre aux chefs d’inculpation d’adhésion aux groupes terroristes à l’exemple de l’émir Saâdaoui Abd El Hamid, alias Abou Al Haitem. Selon le même communiqué, le tribunal criminel examinera l’affaire du réseau de trafic d’amoniaque de Dellys destiné à la fabrication de bombes artisanales.
Le même tribunal examinera, en outre, l’affaire de l’entreprise de la production et la commercialisation des semoules de Annaba, dans laquelle neuf personnes seraient impliquées, dont le directeur et sa fille qui seraient, selon des informations, en cavale. Ceux-ci, faut-il le rappeler, sont accusés de fabrication de produits destinés à la fabrication d’explosifs, association de malfaiteurs, faux et usage de faux (falsification de documents administratifs).
Tahar Ounas
