Boumerdès : La polyclinique menace de s’écrouler

Boumerdès : La polyclinique menace de s’écrouler

Les services du contrôle technique de la construction (CTC) ont décidé de fermer la polyclinique de la localité qui présente, selon le procès-verbal établi, un réel danger pour la population. Pour le DSP Fateh Haddad, “c’est une décision sage, car la bâtisse menace de s’écrouler à tout moment. Cette décision est difficile pour la population, mais on doit préserver la vie du personnel y exerçant et des malades”, ajoutant que des structures se trouvant à Timezrit (Issers) ainsi que les salles de soins se trouvant dans la commune vont être renforcées par un personnel médical et paramédical pour recevoir les malades. La polyclinique de la localité a subi les contrecoups des derniers affaissements, une première expertise a été élaborée il y a une année, mais devant ce phénomène naturel qui touche presque tout le chef-lieu, les experts du CTC ont décidé de la fermeture temporaire de l’infrastructure afin d’éviter le pire. Par ailleurs, un affaissement menace les habitants de la cité 250-Logements, la partie sud de la cité reste la plus exposée, créant un climat d’inquiétude chez les habitants, suite aux dernières pluies diluviennes. La même peur est relevée dans les établissements scolaires menaçant ruine au moment où le projet du nouveau lycée reste touché par le gel, obligeant les lycéens à s’entasser dans des classes fissurées qui menacent de s’écrouler au moindre mouvement du sol, tandis que d’autres seront orientés vers le CEM et l’école primaire jouxtant leur établissement. Par ailleurs, la route reliant le chef-lieu à Aït Brahim est aussi dans un état déplorable à Tizi n’lvir, en raison d’un affaissement de terrain. Rappelant que le nouveau wali de Boumerdès, Mohamed Salamani, a été contraint d’annuler sa visite pour la localité il y a deux jours, en raison de l’impraticabilité de l’axe Issers – Chabet El-Ameur, emprunté quotidiennement par des milliers d’automobilistes guettés par le danger à chaque virage.

Wahab M.