L’Algérie aurait effacé les dettes de 13 pays africains, ce qui représente un total de l’ordre de 2,2 milliards de dollars. Ce n’est pas tant le geste mais la manière qui aurait surpris des diplomates en poste. Ni le conseil des ministres, ni le parlement n’ont été associés ni même simplement informés dans cette décision.
Seul un télégramme de « sa majesté Bouteflika » pour reprendre l’expression d’un fonctionnaire des AE a été adressé aux différents ambassadeurs. Cette mesure fait suite à l’effacement de la dette irakienne l’année dernière qui fut décidée dans les mêmes conditions. Ces mesures interviennent au moment où le chef de l’État déploie une campagne politico-médiatique sans précèdent pour convaincre de la crédibilité des » réformes pour plus de démocratie et de transparence ».
Ali Graichi