Le chef de l’Etat, M. Abdelaziz Bouteflika, a exhorté le ministre de l’Enseignement supérieur à poursuivre «les efforts consentis dans la recherche scientifique».
Pour le premier magistrat du pays, les efforts consentis par l’Etat seront poursuivis au profit de la recherche scientifique et du développement technologique.
Il est devenu nécessaire, pour le secteur, de «veiller au parachèvement de la construction du système national de recherche afin de permettre à notre pays de s’inscrire dans le mouvement universel du développement qui s’appuie principalement sur l’économie de la connaissance», dira-t-il.
Les sciences sociales et humaines ont été également abordées lors de la séance d’évaluation du secteur de l’enseignement supérieur.
Le chef de l’Etat a estimé à ce sujet que l’Algérie a toujours besoin de la formation en sciences sociales et humaines, pour promouvoir sa culture et son identité, assurer une dynamique équilibrée de la société et encadrer le service public.
A propos du rapport entre l’université et le monde du travail, il a noté que «le développement économique et technique exige des compétences et des spécialités de haut niveau que l’université doit lui offrir.
En définitive, cette adéquation des flux de formation avec les besoins exprimés par la société et l’économie sera à même de renforcer la synergie entre l’université et son environnement national, tout comme elle facilitera l’accès des diplômés universitaires au marché du travail».
C’est à partir de ce constat que Bouteflika a demandé au gouvernement de poursuivre et d’intensifier les réformes engagées au niveau de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur en vue de promouvoir les disciplines scientifiques et techniques.
En matière de subvention, il a rappelé les efforts consentis au profit de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Il exprimera à cet effet la détermination de l’Etat à réunir tous les moyens pour l’amélioration de la qualité de la formation et de l’encadrement et à offrir aux enseignants-chercheurs un environnement socioprofessionnel à même de leur permettre d’assurer leur mission dans les meilleures conditions.
La question des conditions d’études et de vie des étudiants a été aussi traitée par Bouteflika et le premier responsable de l’enseignement supérieur.
«L’Etat est déterminé à poursuivre les efforts d’amélioration des conditions d’études et de vie des étudiants», signifiera le chef de l’Etat avant d’insister sur «la nécessité d’approfondir les réformes engagées dans le secteur pour permettre à l’université algérienne de relever des défis qu’imposent l’avènement de la société de l’information et l’économie du savoir et de la connaissance».
Il faut savoir par ailleurs que le financement de la recherche scientifique sur le budget de l’Etat a atteint près de 50 milliards de dinars pour la période 2005-2009 et qu’une enveloppe financière de 100 milliards de dinars lui est consacrée pour les cinq prochaines années.
D’autres mesures ont été également prises dans l’objectif de promouvoir la recherche scientifique.
Il s’agit, entre autres, des incitations fiscales en direction des entreprises pour leurs activités de recherche et la suppression de la TVA pour l’acquisition de matériel et équipement scientifique.
Amirouche Yazid