Énième report de l’assemblée générale de la Fédération algérienne de boxe. Programmé hier, ce conclave devait mettre à l’épreuve quatre candidats. Il s’agit de MM. Athmane Laâzizi (ancien arbitre, ancien membre du BF/FAB et actuel président de la Ligue de Boumerdès), Abdallah Bessalem (ancien président de la FAB), Nacer Rouane (président de la ligue de Tizi-Ouzou) et Abdeslam Draâ (ancien président de la FAB).
La commission d’organisation de l’AG élective présidée par Abdelkader Arbache ayant décidé de ne pas tenir compte des demandes de candidatures de MM. Nabil Saâdi (ancien président de la FAB) et de Ferhat Fezil (ex-membre du BF/FAB), c’est l’Aiba qui a mis son grain de sel en demandant des explications sur la question. Il semble bien que l’ancien président de la Fédération algérienne de boxe, Nabil Saâdi, ait saisi l’instance internationale pour évoquer cette mise à l’écart. En 2017, quelques mois après sa destitution de la présidence de la FAB décidée par l’ancien ministre El-Hadi Ould Ali, M. Saâdi avait été réhabilité par l’Aiba qui ordonna aux autorités algériennes (MJS) de cesser de le considérer comme «inéligible».
Une décision qui ne semblait pas du goût des pouvoirs publics algériens qui, même après le départ d’Ould Ali, estimaient que Nabil Saâdi n’avait pas le droit à postuler à nouveau à la présidence de l’instance nationale de boxe. Ce dossier (suspension de Saâdi, ndlr) avait-il été réactivé pour lui barrer la route au scrutin d’hier ? En tout cas, l’Aiba a rappelé dans son courrier la nécessité de respecter sa décision de réhabiliter M. Saâdi, membre de la Confédération africaine et de l’Union arabe de boxe amateur.
M. B.