Actuellement en regroupement au Kirghizistan avec 13 pugilistes, l’équipe nationale de boxe sera fixée, dès le mois de février, sur la liste des huit boxeurs retenus pour le dernier tournoi qualificatif pour les jeux Olympiques 2016 qu’abritera le Cameroun au mois de mars.
Selon le directeur des équipes nationales, Brahim Bedjaoui. « L’équipe nationale de boxe effectuera un dernier regroupement en commun à Cuba du 12 au 28 février. Ce sera une occasion de peaufiner notre préparation pour le challenge capital pour la qualification aux JO-2016.
A la fin de ce regroupement, nous dévoilerons la liste des huit athlètes, rappelant que Chadi Abdelkader et Abbadi Lyes ont déjà composté leur billet pour Rio 2016. Je pense que nous aurons des chances de qualifier au moins cinq athlètes supplémentaires au rendez-vous olympique ».
Interrogé sur les catégories dans lesquelles il faudra animer des combats pour départager les boxeurs, Bedjaoui a signalé que le départage se fera soit au Kirghizistan ou à Cuba. « Le staff technique national aura toute la latitude pour choisir la date des combats. De notre part, nous avons souhaité qu’il y ait recours aux combats mieux que de choisir un des deux boxeurs de chaque catégorie ».
Pour ce qui est de l’avenir des staffs techniques et l’éventuel changement, notre interlocuteur a affirmé « qu’il n’y aura aucun changement » vu le temps court qui nous sépare des joutes olympiques. Néanmoins, Bedjaoui a fait savoir qu’un Ukrainien intégrera le staff technique national. « Il vient de rejoindre l’équipe au Kirghizistan. Si tout va bien, il signera un contrat jusqu’aux JO-2016 » ajoutera-t-il. A propos du niveau actuel des boxeurs, Bedjaoui a estimé que les pugilistes algériens ont eu une courbe ascendante depuis plus qu’une année. « Même si nous avons perdu le titre africain au Maroc, nous avons assisté à une amélioration constante de tous nos boxeurs.
D’ailleurs, l’équipe a pu juste après gravir des marches dans le classement de l’AIBA et l’APB. J’espère que nous saurons comment concrétiser cette belle progression. Ce que je redoute comme à chaque fois dans des compétitions africaines est toujours l’arbitrage. C’est un facteur que nous ne maitrisons pas alors que d’autres nations, notamment les pays hôtes, misent beaucoup sur cet aspect » a-t-il conclu.
