La grave blessure de Neymar a plongé une bonne partie des Brésiliens dans un état de choc. Un supporter de la Seleção, et l’un de ses plus illustres représentants, refuse cependant de céder au pessimisme.
Après tout, Ronaldo est bien placé pour savoir qu’une sélection championne du monde doit avoir plusieurs cordes à son arc. La preuve ? L’Allemagne qu’il a lui-même rencontrée dans la Coupe du monde 2002, qui avait abordé la finale sans Michael Ballack, suspendu.
L’issue de cette finale avait été favorable au Brésil, après un match extrêmement compliqué pour la Seleção. Les rôles seront inversés mardi 8 juillet dans la confrontation entre les deux équipes en demi-finale, le Brésil venant de perdre son principal atout. «Tout le monde parle du préjudice que la blessure de Neymar va soi-disant porter au Brésil et c’est vrai, la Seleção perd un joueur fantastique et son principal fournisseur de buts», explique Ronaldo à FIFA.com.
«Cela dit, la Seleção sera toujours favorite, contre n’importe quelle équipe au monde», poursuit celui qui s’est fait rejoindre récemment en tête du classement des meilleurs buteurs de la Coupe du monde par l’Allemand Miroslav Klose. Les deux hommes sont actuellement ex aequo avec 15 réalisations chacun.
L’optimisme inébranlable de Ronaldo doit également au rôle de l’entraîneur Luiz Felipe Scolari dans les jours qui précèdent une rencontre. Le sélectionneur brésilien ne se concentre pas uniquement sur les aspects tactiques du match à venir. Loin de là. «Je connais très bien Felipão. Il est très, très fort dans le domaine de la motivation. J’ai la certitude qu’il va savoir motiver ses joueurs, surtout celui qui va remplacer Neymar», poursuit Ronaldo.
«Je pense qu’il contrôle très bien son groupe et va savoir utiliser toutes les armes dont il dispose pour former la meilleure équipe possible. J’ai la certitude que le joueur qui remplacera Neymar sera extrêmement motivé pour faire oublier cette absence», conclut Ronaldo qui pronostique une victoire du Brésil, 1-0.