Amère, injuste et indigérable, la disqualification de l’équipe d’Algérie pèse très lourd sur le moral des joueurs de Djamel Belmadi. Au bout du temps additionnel de la seconde mi-temps de la prolongation, les verts ont encaissé le but fatal qui leur a privé de marquer leur cinquième participation à la plus prestigieuse des compétitions du football.
Un sentiment d’inachevé règne sur l’ensemble du peuple algérien puisque cette génération a été promise à un avenir radieux et voué à battre tous les records du ballon rond algérien. L’un des acteurs les plus influents de l’équipe de Belmadi attire les protecteurs des médias français ce matin à sa manière. Le silence est plus tapageur que tout. Cette citation prend son tout son sens aujourd’hui à Brest.
L’entraîneur du club Breton a affirmé ce matin lors de la conférence de presse d’avant match face à Montpellier que lui et son administration n’ont pas pu joindre l’international algérien Youcef Belaïli « Je ne sais pas, où est-il. On essaye de le joindre, mais on n’y arrive pas » dit Michel Der Zakarian l’entraîneur du Stade Brestois 29. Ce dernier n’a pas caché son mécontentement vis-à-vis du comportement de l’ailier algérien tout en se montrant compréhensif de du sentiment qui dévaste forcément Belaïli « la moindre des choses, c’est de donner des nouvelles » ajoute-t-il.
Où était Belaïli ?
Après la défaite de l’équipe d’Algérie face au Cameroun à Blida. Le destin des joueurs algériens n’a pas été la principale occupation du public. Selon nos sources, l’attaquant de Brest s’est lancé dans un deuil sans précédent « je ne voudrais plus jamais retoucher au ballon, je veux arrêter, je n’ai plus envie de pratiquer ce sport » déclare l’international algérien à ses coéquipiers de l’équipe d’Algérie après la fin de la rencontre.
Belaïli était censé revenir à Brest mercredi dernier. Ce n’est qu’après 24 heures de la date fixée par son club que le numéro 10 algérien a pu être sur le sol français. Les malheureux se sont additionnés pour rendre le voyage de Belaïli encore plus laborieux.
Selon nos sources, le natif d’Oran n’a pas pu réserver son billet d’avion dans la classe qu’il souhaitait. Conscient de son retard, Youcef Belaïli a finalement pris le billet le moins cher (Economy Class) pour rejoindre son club. Avec l’équipe d’Algérie, Belaïli semblait retrouver sa magie et sa gaité.
L’international algérien n’attendait la fenêtre des dates FIFA pour renouer avec la joie. Hélas, le score de la rencontre a été d’un autre avis. Un vrai cauchemar pour le passionné du maillot d’Algérie. Il devrait reprendre l’entrainement collectif avec son équipe pour préparer la prochaine échéance face au club de la région sud de la France.